Le vent emporte les hurlements – Alexandre Rabor
« On doit être mercredi, mais au milieu de nulle part, quelle importance ça a de savoir que l’on est mercredi ? On pourrait être lundi ou jeudi, qu’est-ce que cela peut bien faire ? Je suis toujours dans cette pièce, pièce que je connaît que d’hier.
(…)
Il n’y a toujours personne. Tout est en couleur, mais semble être en noir et blanc, car j’ai l’impression d’être allé dans le passé, allé, pas revenu car je suis dans un temps où je ne suis pas encore né. »
Un soir, comme tous les soirs, Audrey et Timothée dinent avec leurs deux filles. Mais ce soir-là, ne se passe pas comme tous les autres soirs… Timothée s’effondre brusquement. Lorsque sa femme le retrouve à l’hôpital, Timothée est dans le coma. La raison ? Aucune. Du moins aucune raison n’est apparente pour les médecins.
En parallèle, nous suivons une histoire, étrange, voire mystérieuse, d’une personne qui se retrouve dans une époque où elle ne doit pas être. Qui ? Comment ? Pourquoi ?
Alors que l’on pense suivre le coma de Timothée, celui-ci se réveille aussi brusquement qu’il s’est effondré et le mystère reste toujours entier.
Mais que se passe t-il dans ce livre ! Rien ne se passe comme, nous lecteurs, nous nous l’imaginons ou plutôt comme l’auteur, Alexandre Rabor, aimerait nous le faire croire. Un récit et une écriture aussi mystérieux que réussis. Nous restons scotchés par les événements qui s’enchaînent et qui nous laissent sans voix. On se prend au jeu de l’auteur et de ses personnages, entourés de bien des secrets que l’on ne demande qu’à percer. Une plume fluide, légère mais efficace qui nous embarque rapidement dans cette drôle d’histoire avec une fin qui s’annonce aussi inattendue que surprenante.
Je vous le dis, chers lecteurs, je m’attendais à tout sauf à ça ! Oserez-vous plonger dans cet étrange récit…?