« Alors, comme tout les matins, elle adressa à ces hommes un sourire poli, de ses lèvres rouge rubis, avant de s’éclipser dans son bureau. Parce que, oui, elle adorait le rouge à lèvres rouge. En faite, elle ressemblait un peu à une Barbie blonde avec ses longues jambes et sa silhouette mince. Et elle en était fière ! »

Jessica Mlynovsky est statisticienne pour une multinationale américaine et travaille pour une de leur filiale française. D’apparence superficielle, elle est du genre ambitieuse, carriériste et solitaire. Elle aime son travail mais surtout elle aime travailler seule dans son bureau et n’avoir de compte à rendre à personne ; si ce n’est à son patron.
Mais voilà, un jour, son patron lui annonce qu’un nouveau collègue va faire son entrée, non seulement dans l’entreprise, mais aussi dans SON BUREAU, son bureau à elle ! Alors qu’elle s’imagine à une mauvaise blague et bien, non ! Il va falloir qu’elle partage son espace avec un certain Martin Verne.

Alors que Jessica, contrariée par cette nouvelle, ne montre que peu d’intérêt à son nouveau collègue ; lui, semble déjà sous son charme…
Comment va donc bien pouvoir se passer cette collaboration ?

Martin a un ami, Lisandro, un brin dragueur compulsif. Il lui donne des conseils pour séduire Jessica. Mais est-ce vraiment un ami qui lui veut du bien ? Dans la réalité, Martin sera tout sauf séducteur !

Jessica a une cousine, Charline, qui travaille pour le cinéma. Jessica lui confit ses problèmes avec son nouveau collègue Martin. Mais voilà, Charline, très créative, y voit là une occasion de lui proposer un plan digne d’un scénario américain. Jessica va t-elle accepter ce plan avec toutes les conséquences qu’il implique ? Un plan complètement déjanté !!!

Un plan séduction pour l’un ; un plan machiavélique pour l’autre, Olivia Sunway semble vouloir torturer ses personnages ! Et qu’est-ce qu’on aime les voir se torturer ! Encore plus quand Jessica va rencontrer Lisandro…

Des dialogues truffés d’humour, dans des situations complètement rocambolesques ; un récit surprenant et totalement inattendu.
L’auteure manie bien sa plume pour passer d’émotions en émotions. Ses personnages peuvent très bien traverser un torrent de rire suivi d’un volcan de colère ; et le tout d’une phrase à l’autre... Comment résister à la folie de ce roman. Des frasques qui ne s’arrêtent plus et on ne veut surtout pas que ça s’arrête. Et en même temps la question : « vont-ils enfin finir par se comprendre ses deux là ? » ne cesse de nous tourmenter.

Alors finalement, bravo Olivia Sunway. Vous savez autant tourmenter vos personnages que vos lecteurs !!!!

Avis aux lecteurs : si vous n’être toujours pas convaincu, faites donc comme moi ! Et téléchargez les huit premiers chapitres de ce livre* ; vous aurez une envie irrésistible de dévorer la suite.

*Abonnez-vous à la newsletter de Olivia Sunway pour recevoir ces premiers chapitres téléchargeables directement par mail. Rendez-vous sur sa page Facebook 😉
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« Lorsque la chaleur se faisait plus douce, il aimait se balader le long des chemins qui passaient par le ranch de son patron. C’est là qu’il entendit des sanglots. Curieux, il s’approcha et vit Alicja. Elle pleurait. Il se demandait pourquoi une jolie jeune fille comme cela avait autant de chagrin. »

Adam a dix-huit ans. C’est son premier jour de travail au ranch. Il fait la connaissance d’Alicja. Une jeune lycéenne de deux ans sa cadette. Le ranch appartient à sa famille et lui reviendra un jour. Enfin, c’est l’espoir de son grand père. Car Alicja, elle, rêve de faire des études et de rentrer à l’université.

Adam vit seul. Dans un ranch près de celui où il travaille. Il cache un secret. Un très lourd secret à porter, pour lui seul, si jeune.
Dans son domaine familial, il a vécu son pire cauchemar… un cauchemar qui le hante toutes les nuits. Rien n’est de sa faute, ni celle de ses parents. Pourtant, ils sont en prison.

Adam se sent observé et épié autour de chez lui. Il entend des bruits sans vraiment savoir d’où ils viennent.  Il n’aperçoit rien, ni personne. Mais il a comme un mauvais pressentiment. Devient-il parano ou a-t-il des raisons de se méfier ?
Son passé a raison de lui.

Un jour débarque au ranch l’oncle d’Alicja. Et le comportement de la jeune fille va subitement changer. Un homme qu’elle n’a jamais apprécié mais qui est pourtant apprécié de son grand-père. Elle devra désormais travailler avec lui. Que cache cet oncle ? Un oncle souvent épris par l’alcool.
Un soir autour d’un dîner familial auquel Adam sera invité, quelle sera sa surprise de découvrir le visage de cet oncle. Il le connaît ! Et lui le reconnaît.

Tout les secrets nous seront dévoiler, pour nous lecteurs, au fur et à mesure du récit ; alors que les deux jeunes adolescents se rapprocheront timidement vers une relation amoureuse. Adam, perturbé par son passé, ne pensait pas retomber amoureux. Il succombera à la tendre Alicja. Une jeune fille sensible, naïve, fragile dont il ressent le besoin de la protéger. Alicja découvrira dans les bras d’Adam les émois de son premier amour.

L’auteur, Alyson Lascaux, nous livre une romance typique à l’Américaine situé au cœur du Tennessee. Je me suis retrouvée au cœur d’un téléfilm de l’après-midi comme je les aime. Elle nous raconte une histoire d’amour tout en douceur et légèreté, semée par quelques embûches. Les héros sont là l’un pour l’autre pour affronter les obstacles qui empêchent leur union. « L’amour nous sauvera » c’est aussi l’amour plus fort que tout. Rien ni personne ne pourra les séparer.

Une lecture pour les jeunes, pour les moins jeunes. Pour les amoureux de l’amour et les perpétuels romantiques.

Tout est bien qui fini bien. En apparence, oui. Car il nous faudra attendre le Tome 2 pour connaître la suite des aventures des deux jeunes gens qui j’en suis sûr nous réservent pleins de rebondissements. 
Alors, Alyson Lascaux, à quand cette suite ?

« Les événements liés à la Seconde Guerre mondiale ont ébranlé ma vie. Mais mon destin n’a pas pour seule trame le déferlement de cette barbarie guerrière ; des événements singuliers et qui me sont personnels m’ont aussi profondément façonné. Les écrire, c’est exposer ce que j’ai fait ou ce que j’ai souhaité faire, ou ce que j’ai subi pendant cette période qui va de ma naissance à mes vingt ans. Je veux les fixer avant qu’arrive le moment où je n’ouvrirai plus les yeux sur ce monde. Présenter mes envies, c’est la vision les plus essentielles, pour cerner ce que je suis devenu, les événements réels étant accessoires pour décrire la construction d’un homme ».

1940, la guerre a éclatée, la France est occupée. Charles a cinq ans. Ses parents, originaires de Guadeloupe, se séparent et Charles part vivre avec son père et sa nouvelle femme, Rachel, à Paris.
Sa mère ne veut pas de lui. Elle a toujours eu une préférence pour son frère et affrontera la guerre avec lui. Elle dit ne pas être capable de protéger ses deux enfants. Mais en réalité une histoire de famille se cache là-dessous ; remettant en cause la place que Charles devrait avoir auprès de sa mère. Une place de mal-aimé qui persistera tout au long de sa vie…

Rachel est polonaise et n’est pas recensée comme « femme étrangère juive ». Un choix de son mari qui pressent que l’étoile jaune leur sera de mauvais augure. Finalement, ils seront tout de même dénoncés par un voisin.
Rachel va fuir avec Charles. Son mari, lui, sera déporté en Pologne.

Rachel protégera Charles comme s’il était son propre fils. Ils vont fuir vers le sud de la France et franchir la ligne de démarcation. Une zone encore non occupée par les Allemands.
Une traversée qui ne sera pas sans risque !

C’est en Suisse qu’ils vont trouver abri dans un « camp pour réfugier ». Les nuits vont être pénibles, les journées vont être longues. Ils vont côtoyer la faim, le froid, la mort… Jusqu’à La Libération. Après l’annonce de la fin de la guerre, ils pensent retrouver leur vie à Paris. Mais il n’en sera pas ainsi. Leur appartement est occupé, son père est retenu dans un camp soviétique. Il leur faudra trouver de l’aide.

Les années vont passer. La guerre est terminée mais la guerre froide a pris place. Charles grandit. Il se reconstruit, le pays aussi. Tant bien que mal. 
Il fait des études, il est d’ailleurs très doué. Il trouve l’amour « Lui, noir – Elle, juive ».

Mais peut-on vraiment se remettre des traces de la guerre et reprendre un nouveau départ ? L’empreinte qu’elle laisse dans les esprits ne reste-elle pas indélébile ?

Charles Chandler nous raconte son enfance. Une histoire vraie ; bien que romancée. On pénètre dans sa vie, dans ses peurs, ses angoisses et ses démons qui le poursuivrons toute sa vie. 
Nous lecteurs, nous revivons la guerre à partir de ses mots et ses émotions. Ce livre est à la fois un élément historique et un récit familial touchant et bouleversant. Je me suis plongée à cœur perdu dans cette histoire. J’ai frissonné tout le long. J’était prise à la fois par une envie d’arrêter ma lecture tellement la tristesse m’envahissait ; et l’envie d’aller au bout pour comprendre le cheminement des sentiments qui poursuivait cet enfant, puis cet adolescent.
Un récit passif chamboulant, écrit à la première personne, qui nous embarque dans l’esprit de ce jeune garçon qui subit cette guerre infernale.

Lecteurs, en choisissant ce livre, soyez prêt à être secoués et transportés dans une autre époque. Attendez vous à une lecture tremblante mais tellement puissante. Ne passez pas à coté de ce récit, il est toujours de notre histoire.

« L’homme lui, plus il vieillit, plus il a besoin de se voir encore beau et désirable dans les yeux de l’autre, il a donc du mal à accepter un corps qui fane, des formes qui s’alanguissent. Il a besoin qu’on lui renvoie une autre image, plus fraîche, moins perturbante, pour ne pas voir qu’il n’est plus que l’ombre déformée de ce qu’il fut… De plus, la nature est moins cruelle envers le sexe dit fort, qu’il ne l’est envers le sexe dit faible, puisque le premier peut procréer bien plus longtemps, cela lui donne un sentiment d’éternité qui l’entraîne à choisir une compagne plus jeune. »

Anna, femme, veuve, mère, grand-mère ; une vie bien remplie. Elle est proche de ses enfants et garde régulièrement ses petits enfants adorés. Ses animaux font partie de son quotidien. Son âge ? Pas question d’être précise, un secret pour garder sa jeunesse un peu plus longtemps pour elle… Anna est très concernée par son apparence. Son image, ce qu’elle renvoie est important pour elle. Elle n’aime pas son teint terne et les traits qui marquent son âge. C’est une femme qui tient à entretenir sa beauté et sa jeunesse.

Souvent, elle se réunit avec ses anciennes amies d’écoles. Elle fait des allers et retours en TGV Paris/Perpignan pour d’agréables moments.
Mais ce jour là, elle ne s’attendait pas à une telle surprise !
Retrouver dans ce même wagon son amour de vacances. Un amour qui l’avait secoué et qu’elle avait passionnément aimé. Mais qui n’est resté qu’un amour de vacances car le destin en avait décidé autrement…

Leurs regards se sont croisés. Bien évidemment, Anna l’a tout de suite reconnue. Lui, non. Elle se garda bien de lui dire…
Comment son amour de jeunesse, François, pouvait-il reconnaître en elle la femme de vingt ans qu’elle était à l’époque ?
Pourtant, la conversation s’engagea et très vite, François fit la cour à Anna. Cette Anna d’aujourd’hui !

Les vieux sentiments refont surfaces. L’attirance est réciproque. Anna redécouvre le plaisir charnel dans les bras de François. Les deux s’imaginent et se construisent un avenir ensemble, pour vieillir l’un auprès de l’autre.

Alors que pour Anna, il semblait que sa vie s’arrêtait à la mort de son mari. François a su lui montrer que non seulement l’amour n’avait pas d’âge mais qu’un après était possible sans en altérer le passé.
Anna finira t-elle par lui dévoiler qu’ils se connaissent depuis toujours ? Et François comprendra t-il qu’il est tombé amoureux de la même femme deux fois, à deux époques différentes ? Sera t-elle la dernière femme de sa vie ?

Anna Oven nous dévoile un roman inspiré et inspirant. Un roman porteur de sens et d’un message souvent tabou. L’amour n’a pas d’âge. Le plaisir charnel non plus. Alors que l’âge n’est qu’un nombre et le corps, une apparence ; au fond nous avons tous un cœur et un esprit qui nous guident à chaque étape de notre vie ; et qui nous permettent de ressentir et de penser. L’amour nous transporte autant qu’il nous touche.
On peut aimer, encore et encore…un peu, beaucoup, passionnément, à la folie.

Et vous, lecteurs, qu’en pensez-vous ?

« Le soir venu, durant le dîner, j’annonçai la nouvelle à mes colocataires. A voir leurs têtes, elles ne s’attendaient pas à cela de ma part à tel point qu’elles refusaient de me croire. Je dus leur montrer la preuve numérique envoyée à mon patron. Natasha fut la première à réagir.
-    Oh mon Dieu, Charlie, tu as démissionnée !
Elle devait avoir abusée des huiles essentielles dans le hammam pour confondre une demande de congés avec une démission.
-    Non, j’ai posé mes vacances. Quatre semaines.
Chloé lui prit le document des mains.
-    Fais voir !
Je crus que sa mâchoire allait se décrocher.
-    Chérie, tu disjonctes ! Elle a raison, tu as plaqué ton boulot.
-    Jamais de la vie.
Je récupérai la feuille, persuadée de ce que j’avançais. Qui démissionnerait de son travail sans s’en souvenir ? C’était ridicule, impossible et impensable.
- Mais… qu’est-ce que j’ai fait ?Comment ? Pourquoi je… Et lui qui a accepté et qui se réjouit que je poursuivre enfin mon rêve. Je dois le rappeler pour annuler ça. Oh mon Dieu, Oh mon Dieu ! »

Charlie, une jeune trentenaire, avait une vie déjà toute tracée. Des études programmées en pharmaceutique pour ensuite reprendre l’héritage familial qu’est la pharmacie de ses parents. Bref, une vie tranquille et bien rangée.
Enfin, ça, c’était la vie imaginée par ses parents et surtout par sa mère, un brin envahissante.
Charlie, elle, rêvait d’écrire. Depuis l’école, elle adorait ça. Elle voulait poursuivre ses études pour un jour devenir écrivain. Mais voilà, ses parents ne lui ont pas vraiment laissés le choix.

Mais Charlie a grandi, a muri, et a décidé de prendre sa vie en main et de la vivre telle qu’elle l’entendait, telle qu’elle la ressentait. Fini les études, Charlie se consacrerai à l’écriture de son polar.

Dix ans plus tard, Charlie bûche toujours sur son roman. Elle travaille dans un bowling et vie avec ses anciennes copines de fac. C’est le point mort. Pas vraiment la vie qu’elle avait espérée.

Il a suffit d’un coup de fil, un seul, pour que sa vie bascule soudainement. 

Sa tendre grand-mère, Marguerite, a besoin d’aide. Au départ hésitante, Charlie décide finalement de la rejoindre. Sauf que… Oups, Charlie démissionne !
Mais que va t-elle devenir ? Plus de boulot et toujours pas de roman. Pour elle, c’est la fin !
Heureusement, Charlie peut compter sur ses deux meilleures amies et colocataires, Chloé et Natasha, pour la rebooster. Quelle meilleure opportunité, que de rejoindre sa grand-mère dans un lieu charmant qu’est le Cap-Ferret ; et de pouvoir se consacrer à l’écriture ?

Mais Charlie n’est pas au bout de ses surprises !!!!

Elle retrouve chez sa mamie, son amour de jeunesse...
Ben a changé. Physiquement il n’est plus le même, d’ailleurs, Charlie a peiné à le reconnaître. Que lui ai-t-il donc arrivé ? Que cache t-il ?
Charlie ne s’attend pas aux révélations que Ben va lui faire. Le cours de leur relation va basculer...

Elle peut remercier sa grand-mère pour ces retrouvailles. 
Marguerite, est une mamie dynamique qui vit avec son temps et son époque. L’amour qu’elle porte à sa petite fille est inconditionnel. 

Mais elle lui cache un secret. Un lourd secret. Charlie n’était pas prête à vivre autant d’émotions en partant pour le Cap-Ferret.

C’est toute sa vie qui va être chamboulée. Son séjour va être prolongé. Ses projets vont être bousculés. Que va t-elle découvrir ?
Va t-elle pouvoir écrire son livre ?
Et surtout trouvera t-elle suffisamment l’inspiration dans ce méli-mélo de sentiments ?

L’auteure, Laetitia Constant, nous embarque dans une folle aventure humaine. Une histoire familiale, une histoire d’amour et d’amitié. Un roman captivant, émouvant et touchant à la fois. On s’y plonge entièrement pour vivre la vie de Charlie. On est bouleversé autant qu’elle. On rit, on pleure, on a le cœur qui palpite, chaque émotion nous envahie.
Des bonds dans le passé nous pénètrent, nous lecteurs, encore plus dans la vie des personnages, dans leur vécu, dans leur intimité.
C’est l’histoire de Monsieur et Madame tout le monde. Une histoire que chacun de nous pourrait vivre ou subir. Une lecture que l’on ne peut qu’apprécier et se saisir. On s’attache aux personnages autant qu’on s’identifie à eux.

On se demande si c’est une fin heureuse ou malheureuse qui nous attend. Il vous faudra lire ce livre pour en connaître les tenants et les aboutissants, et cette fin mystérieuse.
Bonne lecture.

«L’agent immobilier les bouscula. Qu’avaient-ils donc vu, qui leur provoquât autant d’émoi ?
   Une énorme araignée velue ? Elles pullulaient dans le coin. Une famille de souris ? Elles étaient reines en ces lieux. Un gros rat ? Ils… La vision soudaine des deux cadavres le fit s’étrangler de dégoût. L’homme était assis sur une chaise, le devant de sa chemise trempé de sang, mais c’est le petit trou rouge au milieu de son front qui leur fit comprendre à tous trois qu’il n’y avait plus rien à faire pour lui. La femme étendue par terre, sur le dos. Ses orbites vides étaient tournées vers eux, sa bouche était ouverte sur un hurlement silencieux, comme si elle leur reprochait d’arriver trop tard. Lorsque l’agent immobilier aperçut son ventre béant, ses mains broyées et un petit trou rouge au niveau du cœur, il n’eut que le temps de se retourner pour vomir. Les deux clients, transformés en statues de sel, ne pouvaient détacher leur regard des entrailles, qui gisaient sur le sol, de la femme assassinée.
- J’appelle la police, dit l’agent immobilier d’une voix fébrile en fouillant désespérément dans sa sacoche. »

Lucie est mariée à Romain. Elle est la belle-mère de deux jeunes enfants Léo et Matéo dont elle est ravie de s’occuper et avec qui elle a su nouer une profonde relation. Après un passé douloureux de femme battue par son ex-mari. Lucie a aujourd’hui trouvé un équilibre auprès de Romain et ses enfants. Un jour une jeune femme vient frapper à sa porte. Froide, mystérieuse, elle aurait des confidences à lui faire.
Lucie sera retrouvée morte dans sa salle de bains.

Sabine travaille avec son meilleur ami Bao qu’elle connaît depuis de nombreuses années. Une relation et un soutien essentiels à sa vie. Un soir elle rentre chez elle. Fatiguée d’une mauvaise journée et d’un mauvais souvenir, elle se prélasse sous sa douche. En sortant, stupeur ! Quelqu’un a pénétré dans son appartement. Elle ne s’imagine pas un seul instant ce que cet individu va lui révéler… Un lourd secret.
Quelques jours plus tard Bao, son meilleur ami, sera retrouvé mort.

Nathalie, une quinquagénaire pétillante, travail à l’océarium du Croisic. Un travail qu’elle a temps convoité… Il lui a permis non seulement de quitter Paris mais également de repartir à zéro après une douloureuse rupture sentimentale. Un jour, apparaît devant elle un jeune homme mystérieux. Il la connaît. Elle lui rappelle étrangement quelqu’un.
Nathalie sera retrouvée morte dans une maison.

Pascale et Geoffrey sont un couple unis et les heureux parents de quatre enfants. Le cinquième est pour bientôt. Un soir, Rose-Hélène, un membre de la famille, débarque sans prévenir et sans raison. Elle prend place dans la maison. Elle semble distante.
Le couple et leurs enfants seront retrouvés mort dans la cave de leur maison.

Diane et Gilles mènent une vie paisible, dans un quartier tranquille, lorsqu’ils voient soudainement débarquer Ambroise, un jeune garçon qui semble les connaître. La révélation qui les attende est sur le point de bouleverser leur vie à tout jamais…

Des meurtres, dans des coins différents de la France. Aucun lien ne semble relier ces personnes. Si ce n’est un même rituel dans la mise en scène. Une mise en scène macabre.

Le commissaire Delorme et son équipe sont en charge de l’affaire sur l’assassinat de Lucie Charlet. Petit à petit, ils vont reconstruire le puzzle qui uni l’étrange mystère qui les entoure. Mais qu’a-t-il bien pu se passer ? Un tueur en série ? Impossible ! Entre le trajet et les heures, l’hypothèse ne correspond pas !

L’auteure, Laurence Tournay, nous embarque d‪ans une étrange affaire‬ de meurtres qui nous laisse perplexe. La réflexion nous gagne, le mystère nous prend aux tripes et l’envie d’en savoir plus nous fait dévorer le livre en un rien de temps.
L’énigme policière est maintenue jusqu’aux derniers chapitres et croyez moi, vous avez imaginé tout, j’ai bien dit tout, sauf ça !!!

Le dénouement fait froid dans le dos !
Le fameux couloir 36 serait à l’origine de tout ce massacre. Comment ? Pourquoi ? 
Oseriez-vous le découvrir ?

« On se dit qu’un être humain sans empathie n’est pas un être humain. Ça nous arrange. Et on boucle la boucle en pensant qu’un tueur psychopathe est un monstre. Et un monstre, ce n’est pas quelqu’un, c’est quelque chose. Ça ne peut pas nous arriver à nous. Du moins, on aimerait s’en convaincre. On est trop équilibré pour ça. Et pourtant…»

Talia, une jeune trentenaire, est de retour à Paris, après un long séjour à la Nouvelle-Orléans en Louisiane. Elle y retrouve Charlie, sa meilleure amie, à qui elle va se confier sur son séjour. 
Talia était à la recherche de ses origines et elle a trouvé réponses à ses questions. Elle lui parle de ses visions, de son aide apportée à la police pour une enquête sur des meurtres ; d’Azaïa, la prêtresse vaudou, de la sorcellerie, de ses capacités…
Charlie reste perplexe face à son amie. Très rapidement, elle trouve que son comportement a changé, qu’elle est constamment sur la défense et que son ton est souvent agressif. Elle ne reconnaît plus son amie d’enfance. Charlie lui soupçonne un trouble psychologique et va tout faire pour l’aider.

Il faut dire que Talia cache derrière elle un passé sombre et douloureux. Longtemps battue et maltraitée par son mari, elle a subi les pires sévices. Sam, son ex-mari aujourd’hui, a été condamné mais vient d’être libéré...

En revenant à Paris, Talia a de nouveau des visions. Un meurtre vient d’être commis. Elle se rend au commissariat mais elle n’est pas prise au sérieux. Elle s’y attendait !

A Paris, a lieu une série de meurtres. Max et Jonah, du ‪36 quai des Orfèvres sont en charge de l’enquête. Alors que de curieux rituels se‬ mettent en place autour des meurtres, rien ne permettent de les relier en apparence. Hormis, une photo reçu au bureau des enquêteurs mettant en scène l’ensemble des victimes. 
Mais qu’est-ce qu’ils peuvent bien avoir en commun ? Un suspens qui perdure tout au long du récit.

Les visions de Talia ont-elles un rapport avec les meurtres perpétués ?

Talia décide de repartir en Louisiane. C’est la période du Carnaval. Tout y est festif. Mais Talia ne s’attend pas à se replonger dans la magie…

Le récit vogue entre Paris et la Nouvelle-Orléans. Du présent nous sommes transportés dans le passé. De meurtres, nous parlons de vaudou. Le mystère plane.
Qu’est-ce-qui peut bien se cacher derrière tout ça et surtout QUI ?

L’auteure, Sacha Erbel, nous immerge dans une atmosphère très particulière, très sombre, à la fois étrange et inexplicable. Entre le réel et l’irrationnel, la fascination s’empare de nous. Nous sommes autant envoûtés que les personnages de son roman. On se laisse emporter par la magie de l’enquête. Jusqu’aux dernières pages, l’énigme est maintenue, le coupable et le dénouement de l’histoire seront une surprise de taille !
Pour comprendre l’origine du titre, il vous sera alors indispensable de lire jusqu’à la dernière page, jusqu’au dernier mot.

Chers lecteurs, chères lectrices, je vous invite grandement à vous plonger dans cette lecture ; le soir, lumières tamisées, bougies allumées… c’est le frisson garanti !

N.B : Il existe un premier roman des aventures de Talia sur la quête de ses origines. Les deux romans peuvent se lire séparément sans aucun problème.
Seriez-vous intéressés par une chronique du premier roman ?

« En votant, pendant les élections présidentielles de 2045. Les Français ont voté pour un président technologiste. Il a viré tout le parlement et le gouvernement. Il a remplacé tout ça par un gros ordinateur qu’on appelle la centrale de l’Etat et qui est composée aujourd’hui de 15 serveurs anticonformistes, 35 serveurs argentistes et de 55 serveurs technologistes. Ce fut le dernier président de la 5e République. Il a mis en place la 6e République. »

Nous voilà plongé dans le futur ! Après la Troisième Guerre Mondiale et la Période de Transition, nous nous retrouvons en l’an 2094. Un monde complètement futuriste où les robots  sont omniprésents et remplacent les humains dans bien des tâches. L’argent n’existe plus. Considéré comme le plus gros problème de la société, il a été remplacé par des bracelets de notoriété.

La politique telle qu’on la connaît, nous, aujourd’hui, a laissé place à de nouveau parti. Trois catégories se défendent : les technologistes, les argentistes et les anticonformistes.

Néo-Mennecy est dirigé par un néo-parti technologiste. Nous suivons Joël Bertrand, candidat aux prochaines élections municipales de sa ville, il défend la technologie en suivant les traces de son défunt père autrefois maire de cette ville.

Mais alors que de violentes manifestations éclatent à Los Angeles et à Néo-Paris, Joël va faire d’importantes découvertes. Quel lien y a t-il entre ces deux manifestations ? Qui se cache derrière tout ça ?

C’est aussi une histoire de famille, que Joël pensait enfouie, qui va refaire surface. Son père qu’il croyait mort serait en réalité vivant. Mais quelle est la vérité ? Qui la détient ?

De rencontres en rencontres, de rebondissements en rebondissements, avec ces romans nous allons de surprises en surprises. Avec des bonds dans le passé, le futur prend un sens. Les histoires se croisent et se recroisent et les personnages sont liés les uns aux autres.

Vous aimez la science-fiction ? Vous allez être servi ! Robots, mutants, combats, pouvoirs… Tout y est pour vous faire vivre une expérience futuriste totalement incroyable. Maxime Vaudrand n’épargne aucun de ses personnages.

Habituellement, je ne suis pas attirée par les films de science-fiction, mais je dois avouer que la lecture nous donne un tout autre aspect. On se laisse porter ou plutôt transporter par le « pouvoir des mots et des personnages ».

Alors accrochez-vous et préparez-vous à rentrer dans une autre dimension !

N.B : un troisième tome est en préparation 😉

20 secondes de courage 
              – Lhattie Haniel

« Les années virent alors leur amour grandir à l’insu de tout le monde et, surtout, de leurs parents respectifs. Puis, à quelques mois de fêter ses dix-huit ans, Polina songea que c’était le moment parfait pour présenter Vadim à son père et ainsi vivre leur amour au grand jour. Mais Piotr Leonidov ne l’entendit pas de cette oreille. Il jugea aussitôt mal venue cette fréquentation qu’il estimait peu élevée pour sa fille aînée qu’il destinait à un plus grand avenir. (…) Malgré une époque révolue des mariages arrangés, la pauvre Polina se retrouva promise à M. Levkine, un homme beaucoup plus âgé qu’elle, sans y pouvoir y redire quoi que ce soit. »

Polina et Vadim sont tombés fous amoureux. C’était pendant leur tendre jeunesse. Ils avaient déjà planifiés toute leur vie ensemble. Mais il n’en fut pas ainsi. Le père de Polina avait d’autres projets pour sa fille. Elle devait et méritait d’être liée à un homme respectable et de bonne fortune. C’est le cœur brisé que les deux jeunes amoureux se sont trouvés forcés et contrés de se séparer. Le temps n’a ni pansé leurs peines ni leurs blessures…

Voilà comment tout se termine ou plutôt que tout commence !

Bien des années plus tard, Polina fait une drôle de rencontre ; un certain Alexandre de Lacy. C’est un coup de foudre ! Enfin… au sens littéral du terme. Alexandre s’en retrouvera l’esprit complètement chamboulé.

Vadim, lui, revient de Russie. Mais il ne revient pas seul ; il est accompagné de sa femme, Moïsha. Une femme pour le moins intéressée.

Les deux anciens amants se reverront. L’amour sera toujours là, leur attirance l’un pour l’autre aussi. Un amour qui leur sera finalement toujours interdit mais jusqu’à quel point ? L’amour sera t-il plus fort que tout ?

Ce récit est avant tout une histoire de famille. Entre amour, principes, honneur familial, mariage arrangé. Nous sommes en 2016, c’est sûr, mais il est évident que parfois l’on se retrouve plongé dans une autre époque.
L’humour de l’auteur donne une tout autre dimension à son roman. Plus rocambolesque, plus atypique, on bascule en un « coup d’éclair » entre le réel et l’imaginaire.
Chaque personnage vit une histoire profondément touchante.
On y retrouve Masha, la sœur de Polina, une jeune femme bordée de secret.
Il y a Sofiya, leur mère, d’une grande sensibilité. Et Piotr, leur père. D’apparence très froide, il ne veut finalement que le bonheur de ses proches.
Et la sœur d’Alexandre, une adolescente dans toute sa splendeur !

Une romance déchirée et tourmentée. Des histoires croisées et recroisées. Des destins liés. Des amours contraints et contrariés. Un récit contemporain réussi pour Lhattie Haniel qui a une plume délicate qu’elle pose avec beaucoup de tendresse et d’élégance.
Il ne suffit que de 20 secondes de courage pour tout faire basculer, pour que tout change et pour donner une tout autre saveur à son avenir.
Un beau récit, une belle histoire, un beau message, encore une fois je suis ravie de ma lecture et de l’écriture de Lhattie Haniel. Je recommande ce livre à la fois léger et plein d’espoir.

Elle, elle l’aime. Elle aime M d’un amour inconditionnel. Elle serait prête à tout pour lui, jusqu’à en mourir.
L’auteure, Loulou Robert manie subtilement les phrases courtes, denses et avec caractères pour nous raconter l’amour. Un amour à la fois passionné et déchirant…

« Si je n’avais pas consacré ma vie à l’aimer, à me faire aimer.
Si l’amour n’était pas ma raison d’être. L’amour n’a rien de raisonnable.
Si j’avais appris à exister.
Si je n’avais pas gâché ma vie.
Beaucoup de si.
M ne m’aimera jamais assez. M ne m’aimera jamais comme je l’aime.
M a raison. M a toujours raison. »

C’est à la fac qu’elle l’a rencontré. A peine a-t-elle croisé son regard, qu’elle a tout de suite su qu’il serait l’amour de sa vie. Elle a tout fait pour qu’il l’a remarque, à espérer qu’il pose les yeux sur elle. Et puis ce jour est arrivé. Elle s’est dit que M serait est à lui, qu’elle ferait tout pour lui.

Son image, ses pensées, sa vie ne tournent qu’autour de lui. De ce qu’il pourrait penser, de ce dont il pourrait avoir besoin. Elle se dévoue corps et âme pour son amour.

Et puis un jour, Elle, veut un enfant. Chose tellement impensable pour M. Pourquoi l’amour de sa vie, celui pour qui elle voue toute sa vie ne veut pas d’un enfant avec elle. La situation dérape. La folie la guette et s’empare d’elle. Il lui faudra de la patience, beaucoup de patience. Elle encaissera et prendra tout comme apprentissage de la vie avant de retrouver, enfin, M, celui qu’elle aime, celui qu’elle a attendu et espérer. Daisy naîtra.

Les années passent. Elle est toujours aussi folle de lui. Elle l’aime à sa façon et le déteste autant parfois. Elle connaît un nouvel amour. Elle ne pensait pas pouvoir aimer d’un autre amour inconditionnel. Sa fille deviendra tout pour elle et sa raison de vivre.

C’est le récit d’une femme qui traverse tout les âges de sa vie au côté de l’homme qu’elle aime désespérément. Elle s’accroche, se dévoue, se sacrifie, se demande souvent pourquoi et à quel prix mais elle le fait ; c’est une promesse qu’elle s’est faite : être toujours à lui et lui à elle.

L’auteure nous parle, certes, d’amour. Mais nous met face aussi à sa propre évidence : peut-on aimer à en perdre la raison ? Un couple peut-il tout traverser ? Jusqu’à quel point peut-il survivre ? Peut-on tout donner et tout accepter par amour ? A quel point l’attente de l’autre est-elle supportable ?
Autant de questions qui subsistent dans ce roman. Autant d’émotions qui nous submergent. On traverse un torrent de sentiments : joie, peine, colère, désespoir, soumission, bonheur, trahison, compassion…

Quand on connaît l’amour à ce point ; incomparable à toutes autres sensations. Quand on connaît l’amour fou et passionné, est-il raisonnable d’aimer ?
Ce roman nous dévore autant qu’on le dévore !