questcequonattendpourlire

« Oh brave peuple d’Égavar ! Le roi Guil est heureux de vous annoncer, l’ouverture officielle de la trente-troisième foire annuelle du nouveau monde. Vous êtes des survivants suprêmes, des pionniers ! Il connaît votre labeur acharné et votre dévotion totale à la couronne. Ainsi, pour vous féliciter, notre honorable Majesté a décidé que les festivités se poursuivraient durant sept jours. »

Mes chères lectrices et chers lecteurs, êtes-vous prêts à être propulsés dans le futur ? Dans un monde totalement inconnu et inattendu ! 
C’est ce qui arrive à nos deux jeunes héros et amis, Annaëlle et Morgan. Alors qu’ils voyagent tranquillement dans un train, voilà qu’étrangement le temps s’arrête et qu’ils se retrouvent précipités en l’an 2080.
Alors me direz-vous ? Que vous vous attendez à un monde futuriste ; fait de robots ou de voitures volantes ?! Et bien il n’en est rien. Dans ce « monde nouveau », les temps ont régressés. Les plus pauvres vagabondent dans les rues, d’autres sont vendus en esclavage et le royaume est dirigé par un certain roi Guil. Et nos deux jeunes amis sont ainsi dans ce paysage. Vendus en esclavage ! Annaëlle se trouve à la merci des sévices du roi. Morgan a eu plus de chance en trouvant pour maître un homme de bonté. Mais c’est donc séparés que les deux jeunes vont devoir batailler dans ce monde sans vraiment comprendre ce qu’ils font là ?
Que s’est-il passé ? Pourquoi eux ? Y a-t-il une raison à tout cela ?

C’est une aventure complètement folle qui vous attend, chers lecteurs ! D’où vous viens toute cette folie chère auteure ? 😉 Qu’elle imagination ! Nous allons avec vous de surprises en surprises ! Nous ne savons jamais à quoi nous attendre. Entre l’environnement, l’intrigue, la brutalité du monde, l’amour, les secrets… tout nous tient en haleine jusqu’au dénouement final plus qu’imprévu ! Mais un dénouement qui a sa suite dans un prochain tome…
À vous chers lecteurs, avides de sensations, de science-fiction, de quête de sens, ce livre devrait vous plaire ! 
Bienvenue dans ce nouveau monde qu’est Égavar, bienvenue en 2080, entrez dans le monde excentrique de notre auteure, à vos risques et périls 😉 Bonne lecture !

« Huit jours, il mit huit jours pour trier, ranger, libérer l’appartement et liquider les affaires courantes. Il partit, la voiture pleine à éclater, abandonnant seulement quelques caisses de livres dont il n’avait pas besoin dans l’immédiat et qu’il reviendrait chercher ultérieurement. Il ne laissait pas d’amis ou si peu, des connaissances tout au plus, étrangers rencontrés par hasard, avec lesquels il avait échangé quelques phrases anodines. »

David était soudain en quête de sens. Il ne supportait plus la vie dans laquelle il s’était embarqué bien des années plutôt. Et la ville l’étouffait au plus haut point ! Il prend alors la décision de tout plaquer ; boulot, appartement… et de revenir à ses racines. Cette ville où il l’a grandit, cette belle maison qui l’a bercée et cette famille qu’il a tant négligée toutes ces années.
David repart à zéro. Et c’est peu dire !

Une idée folle lui vient ! Ce moulin laissé à l’abandon, il veut le racheter et lui redonner sa belle valeur d’autrefois. Mais tout le monde n’a pas l’air enchanté de cette initiative… Un corbeau se manifeste avec des lettres de menaces. Une enquête est ouverte.
Après des mois d’acharnement, d’huile de coude de beaucoup d’habitants et alors que tout le monde se ravie de voir ce moulin réhabilité ; le pire arrive ! 
La petite Fanny est enlevée ! 

Quelle histoire prenante et captivante ! Mes chères lectrices et chers lecteurs, vous allez autant aimer suivre l’enquête qui se dévoile sous vos yeux qu’affectionner la vie de chacun des personnages de cette histoire. Tous à leur façon sont attachants et on ne peut que se prendre d’amour pour le drame qui les touche. La plume de notre auteure retranscrit à merveille toutes les émotions de chacun et de chacune pour nous plonger, nous lecteurs, dans ce tourbillon d’émotions que personnellement j’attends avec impatience à chaque lecture. C’est tout en puissance que vous vivrez ce drame comme si vous y étiez ! Je n’ajouterai qu’une seule chose mes chers lecteurs, âmes sensibles s’abstenir, comme on dit ! Et pour autant vous raterez un roman fabuleusement bien écrit 😉

Attention alerte spoiler ! Si vous n’avez pas lu les deux premiers tomes, ma chronique qui va suivre pourrait bien vous gâcher la belle surprise que serait la lecture de cette saga 😉

Quel beau final ! Je retrouve avec plaisir Lucia devenue Bella, Tony et Al. Et toujours avec autant de problèmes. La mafia n’a pas de répit ! Alors que Bella se remet de sa blessure à la cheville, son Tony est devenu accro aux médicaments. Et quant à Al qui devait se marier avec Irina, tout est annulé ! Sans compter qu’Interpol leur tourne autour… et c’est de nouveau le retour à la fuite et vite ! 
Je vous avais prévenu, pas de répit pour la mafia !
Et vous souvenez-vous de Perce-neige ? 

C’est aussi avec beaucoup de nostalgie que je quitte ces personnages. J’ai pris énormément de temps à me lancer dans ce dernier tome. Je savais que ce serait le dernier bien évidemment mais je savais aussi que ce serait la fin d’une belle aventure ! Et croyez-moi c’est une aventure ! Oh ! Mêlée parfois de quelques mésaventures… mais c’est ce qui rend cette saga si captivante et ces personnages si attachants. Et oui on peut s’attacher à la mafia ! N’oublions pas que c’est une fiction ! On peut être qui l’on veut, faire ce que l’on veut et tout imaginer… la magie de la littérature !
Merci à vous Diane Garance pour m’avoir fait vivre tout ça à la fois 😊 Avec votre humour, votre façon de raconter les événements et toujours en restant connectée à vos lecteurs.
Et à vous mes chères lectrices et chers lecteurs, je vous souhaite de vivre autant d’aventures et de ressentir autant d’émotions 😉
En vous souhaitant par avance une belle lecture, je vous en laisse un petit aperçu avec cette citation toujours en humour.

« Si vous avez bien suivi mes aventures dans les deux tomes précédents, il doit vous sembler évident que ça ne va pas le faire. Tony qui veut gérer ma vie, après m’avoir jetée comme une vieille chaussette. Je sens qu’on va avoir du mal à trouver un terrain d’entente. D’autant que je garde un goût amer de notre précédente rencontre et qu’il ne m’a pas tant manqué que ça ces dernières semaines. Comme dit le dicton : mieux vaut être célibataire que mal mariée. Enfin, un truc dans le genre. »

« Son insouciance était pleine d’audace. Lilly faisait la différence entre son laisser-aller, la liberté d’être, et la liberté de créer pour créer. Pour Lilly, les libertés prenaient pour destination la droite ou la gauche, elles n’erraient pas. Elles ne flottaient pas. Elles s’accordaient pas le droit d’être bancales, instables, éphémères. Lilly aimait cette sensation, d’effleurer une partie d’elle-même. »

Lilly est une petite fille rêveuse. Elle aime les histoires et s’inventer des histoires. Oh ! Qu’elle aimerait savoir lire et dévorer les livres. Sa mère lui raconte bien des histoires le soir mais elle s’impatiente très vite et ce moment fabuleux prend vite court. Alors c’est dans la nuit que Lilly rêve. Et son imagination est multiple et sa réflexion dépasse souvent celui des contes fées. Car Lilly est une petite fille qui, de son jeune âge, se pose déjà des questions existentielles. Des questions sur les adultes, des questions sur le monde, des questions sur la vie… son esprit est construit et constructif. Malgré tout elle se sent à part du monde, à part des autres. Et les autres ne l’aident pas vraiment ! Heureusement, elle a son amie Séléna et puis il y a Sarah aussi. A leur façon, chacune d’elles lui apportent un bien-être.

Récemment, j’ai eu l’occasion de lire « Luciole » de Blanche Martire. Nous étions alors plongés dans l’univers d’une adolescente avec ses réflexions et ses doutes qui font de cette période charnière une étape si particulière. Et me voilà aujourd’hui dans un tout autre monde, celui de l’enfance, en pleine construction d’identité et surtout avec tout ces « pourquoi » ! C’est d’ailleurs un récit construit mêlé d’interrogations que tout un chacun peut se poser et d’une logique d’une grande finesse. La plume de Blanche Martire nous transporte alors dans ce tourbillon de réflexions et nous fait rêver d’un monde meilleur à travers les rêves de la petite Lilly.
Mes chères lectrices et chers lecteurs, retrouvez votre âme d’enfance, vos rêves et vos désirs. Laissez-vous baigner par un imaginaire qui a peut-être été le vôtre. Et prenez le temps de la réflexion 😉

« J’ai soudain de nouveau dix-huit ans, mais Oliver ne semble pas perturbé. Il continue de balayer notre table des yeux et salue mes parents avec son plus beau sourire. Sa coupe de cheveux bruns foncés mi-longue est dorénavant courte et très soignée. Il est encore plus éblouissant que dans mes souvenirs, je ne pensais pas cela possible un jour. Un simple claquement de doigts et je suis certaine qu’il a toutes les femmes à ses pieds. »

A trente ans, Léane est sur le point de divorcer. Son mariage avec Valentin est un échec sur bien des points mais son refus catégorique de vouloir un enfant a été le déclic pour Léane. Elle, qui rêve de devenir maman a dû se résoudre à prendre la difficile décision de partir. 
Le temps de quelques jours, Léane part se ressourcer chez ses parents. Mais ce qui devait être d’un repos absolu tourne en catastrophe lorsque sa mère lui impose un dîner avec les voisins. Bien que les retrouvailles soient joyeuses entre elle et sa meilleure amie, revoir son ex petit ami, Oliver, n’était pas, par contre,  au programme. Et c’est la période la plus terrible de sa vie qui refait surface avec ce secret qu’elle tente d’enfouir depuis bien des années…

C’est une lecture légère, pleine de sentiments et avec un soupçon de drame qui vous attend. Chères lectrices et chers lecteurs, si vous aimez les histoires d’amours impossibles alors vous allez adorer suivre Léane et Oliver dans ce qui fut leur amour de jeunesse, ce qui les a tragiquement séparés et ce qui ne peut les réunir. La question qui se pose est : est-ce là leur fatalité ? Ce sera alors à vous de découvrir de quoi il en retourne ! Peut-être vous retrouverez-vous dans leur amour ? L’amour est universel « malgré tout », n’est-ce pas ? 😉

« Fany a annoncé, Je vais dehors, elle s’est levée, sans reculer la chaise, sans toucher la table, et elle est sortie. Elle n’a pas dit si elle allait revenir, quand elle allait revenir, mais ils savaient tous qu’elle reviendra. Fanny, leur Fanny, celle avec deux N, en avait perdu un en route, restait cette Fany-là, celle qui ne partirait pas, ou pas comme ça, parce qu’elle n’était pas sa mère. »

On l’appelle « la fille de la montagne ». Après la mort de sa mère, Fany descend au village sur ses dernières instructions. Elle doit retrouver Anouk. Elle doit surtout retrouver la vérité. Tant de mystères l’entourent… Mais lorsque Fany apparaît, c’est comme un fantôme qui réapparaît. Le passé refait surface. Fany ressemble tellement à Fanny. La Fanny qu’ils ont tant connue ! Fanny a eu une fille qui n’est ni plus ni moins que la Fany qui se dresse aujourd’hui devant eux. 

C’est en quête de sens et avec le rêve fou de voir la mer, que nous suivons Fany durant cette semaine folle où tout peut arriver ! Mais Fanny, elle, n’est jamais loin. Que se passera-t-il une fois les secrets dévoilés ? 

Mes chères lectrices et chers lecteurs, cette lecture est bouleversante en émotions. Je me dois d’être sincère avec vous, comme je le suis toujours. Les premiers chapitres ne m’ont pas captivés. Je me demandais même si j’allais poursuivre ma lecture. Et puis, il y a eu ce moment, où tout a basculé ! Où l’histoire a enfin pris sens. Où enfin j’ai été captivée à n’en plus lâcher ma liseuse des mains. Et là, où les premiers chapitres, je m’y suis reprise à plusieurs fois ; la suite, je l’ai dévorée en une seule fois ! Certaines lectures peuvent parfois être surprenantes et celle-ci en fait partie ! 
Chers lecteurs, vous serez surpris par la plume de l’auteure pleine de sensibilité et riche en sentiments. Fany ne vous laissera sûrement pas indifférente ! Sa nature, sa fraîcheur et sa spontanéité nous ramènent à l’essentiel. Autant que sa douleur trahisse la nature humaine. Je ne vous en dit pas plus. Et surtout ne vous arrêtez pas en chemin, parfois la route est semée d’embûches mais l’arrivée est absolument splendide 😉

« Un soir d’hiver, Anita Spencer l’avait appelé en déclarant d’une voix chevrotante qu’une entité démoniaque avait pris possession de son fils. Elijah avait voulu l’orienter dans un premier temps vers un évêque ; or madame Spencer avait refusé d’un ton ferme « Je mettrai Ray dans les mains d’une personne de confiance… Mon Père, cette personne là, c’est vous. » »

Ray a grandit dans un foyer violent. Son père battait sa femme pour n’importe quel prétexte. C’est dans ce climat, qu’à l’âge adulte, Ray fait subir de mauvais traitements à sa petite amie, Dana. Sauf que ce matin, en se réveillant, Dana à disparue. Bien sûr, Ray alerte immédiatement les autorités ! Mais son passé ne lui fait pas faveur… 
Son père est retrouvé mort et sans coupable ; et sa petite amie de l’époque n’a jamais été retrouvée. Sans compter son profil psychiatrique de schizophrène qui font naturellement de lui le premier suspect. Et alors qu’il se dit innocent de tout ; voilà que d’un coup il se dit coupable du meurtre de son ancienne petite amie Suzy. Toute cette histoire est incompréhensible ! Et où est Dana ?

Doute et mystère sont bien les deux mots qui rythment ce roman. Alors que l’on pense avoir mis, nous lecteurs, la main sur le coupable, de nouveaux éléments apparaissent et entretiennent le suspens de ce thriller. C’est que notre auteur a l’art et la manière d’écrire tout ces récits d’une façon aussi fascinante que captivante.

La noirceur de cet univers sous couvert d’une actualité de plus en plus présente, rendent ce roman dramatique à tout point de vue. N’oublions pas toutes ces femmes et hommes décédés sous les coups de leurs conjoints. Dans son livre, Jeremy Serano évoque ce qui lui touche à cœur sous une plume crue et sans tabou.

« Voilà ce que Nour a refusé en rejetant toutes les propositions de mariage. Rester libre, ne pas être soumise. Tant pis si on la nomme Bayra, la périmée. Hadjila aurait bien aimé continuer ses études, mais dans quatre mois elle sera mariée. Beaucoup de ses camarades de classe la regardent avec une certaine envie. Hadjila pleure le soir dans son lit. »

Deux sœurs qui ont choisi un destin bien différent. Qu’en est-il des choix d’une femme dans cette Algérie musulmane ?
Hadjila aura une fille, Amira. La princesse de ses parents. Mais une princesse au caractère rebelle. Une princesse qui semble prendre le même destin que sa tante, un destin assoiffé de liberté. Amira aime l’école. Elle s’anime devant les chiffres puis s’enflamme pour la langue française. Elle en fera son métier en tant que professeure. Amira est une passionnée. Et toute cette passion, elle la partage avec sa meilleure amie de toujours, Loubna. Elles ont grandit ensemble, fait leur première rentrée ensemble, connu leur première passion ensemble… c’est un mariage qui les séparera avec sa Méditerranée. Car Loubna ne finira pas ses études, elle partira retrouver son mari en France. Et c’est la fatalité qui séparera une deuxième fois ces deux amies. Une mort qui changera le destin d’Amira. De la liberté dont elle avait tant rêvée, dont elle a pu goûter à force de travail, ses choix l’amèneront sur une autre voie…

Lorsqu’une culture, une famille, est une pression sur les choix de vie que vous devez mener. Parce qu’il est coutume de faire comme ceci et parce qu’il est du devoir de faire comme cela, la liberté de la femme est sérieusement remise en question. Pourtant, Amira représente cette catégorie de femmes ou plutôt cette minorité de musulmanes qui luttent pour garder et entretenir sa liberté. Peu importe les jugements des autres, peu importe la pression familiale et peu importe sa vie personnelle… 
L’auteur, Yves Montmartin, expose dans ce récit une lutte constante et psychologique pour un droit qui se veut commun mais qui pourtant attribut au sexe masculin encore pouvoir sur la femme. Vous découvrirez dans ce roman le combat d’une de ces femmes avec force et courage jusqu’au bout de ce qu’il est possible !

Mes chères lectrices et chers lecteurs, vous vous aventurez dans une histoire qui vous bouleversera sur le plan émotionnel. Alors que vous suivrez avec volonté le courage admirable de cette femme n’oubliez pas non plus que ce courage est un combat et que tout combat contient son lot de pertes et de souffrances. C’est bien dans les tripes que vous traverserez ce torrent d’émotions. N’oubliez pas non plus qu’il s’agit d’une fiction ; mais qu’entre la fiction et la réalité il n’y a souvent qu’un pas…

« Il y a des gens que l’on croise dans notre vie et auxquels on ne fait pas suffisamment attention. On est jeune, on rêve de liberté, on a peur de trahir une amitié, alors on quitte tout en laissant un peu de son cœur derrière soi. Les années défilent, on oublie le passé. On devient adulte, on accepte des sacrifices. Et puis, un jour, le passé refait surface. C’est comme une grande claque qui vous rappelle qui vous êtes, qui vous avez été et ce que vous avez manqué durant toutes ces années. »

Aby, Angela, Aveleen, Alyzée et Aurore forment le Club des cinq A depuis qu’elles se sont rencontrées au club de théâtre du lycée. Huit ans plus tard, toujours amies, elles partent en virée en camping-car. Aurore se marie dans quelques semaines et il est grand temps de fêter son enterrement de vie de jeune fille. Enfin ça c’est le prétexte de départ, car sous cette virée se cache en réalité une intention amicale des plus louables. Il semblerait que le futur mari ne soit pas un prince charmant ! Objectif : réveiller Aurore ! Les filles vont-elles arriver à détourner leur ami de cet homme peu fréquentable ? Une virée dans le passé pourrait bien aider à ouvrir les esprits sur ce qui ne sera plus jamais…

Avez-vous déjà eu un ou une amie en difficulté ? A qui vous aimeriez ouvrir les yeux tout en sachant que la souffrance ne lui sera pas épargnée pour autant ? Malgré tout, ces quatre amies ont fait le pari de l’honnêteté envers leur amie de toujours au risque de la perdre. L’honnêteté est honorable mais leur maladresse auront raison d’elles. Les amitiés sont-elles indestructibles ? Le voyage en camping-car révélera des failles qui fragiliseront leur relation qu’elles pensaient jusque là inébranlables. Chacune traînant avec elles leurs petits secrets ! Entre amitiés, amour et cachoteries, cette petite virée entre filles s’annoncent sous les meilleures auspices. Iront-elles au bout du périple ?

Je n’ai jamais été à un enterrement de vie de jeune fille… j’ai été ravie de faire partie du Club des A le temps d’une lecture. Bien que je sois une intruse avec mon S ! Je me suis bien amusée. Et parfois prise au piège de leurs pensées. Oh ! Et que je n’aime pas les disputes ! Merci Roxanne Laurens de m’avoir permise de vivre cette expérience (unique). Votre écriture pour ce roman était tout en subtilité. Et quelle bonne idée de nous faire revivre les meilleures comédies romantiques. Mes chères lectrices et chers lecteurs, vous comprendrez très vite cette allusion lorsque vous prendrez la route à bord de ce camping-car !
Attention ! Une fille de plus et ce peut-être la zizanie. Ou pire ! Un homme en plus et on frôlerait la catastrophe !
Quels lecteurs êtes-vous ? Annoncez-vous ? Bonne lecture 😉

« J’allume l’engin, qui émet un vrombissement digne d’une scie sauteuse. Avec la désagréable sensation de participer à un remake de « Massacre à la tronçonneuse », j’approche l’outil de la nuque de ma victime. Enfin, de mon client. D’une seconde à l’autre, je m’attends à voir gicler des litres de sang. Mon patron a eu beau me certifier qu’il n’y avait aucun danger, lorsque, comme moi, on est équipé de deux mains gauches et d’une estime de soi qui frôle le zéro absolu, n’importe quelle catastrophe devient possible. D’un geste mal assuré, je commence à raser la peau bronzée du type qui me tourne le dos et de petits morceaux de cheveux se déversent à mes pieds. Je suis sur le point de reprendre espoir en mes talents de coiffeuse quand il hurle en portant ses doigts à son cou.
- Aïe ! »

Noémie est au chômage après un Drame. Un Drame qu’elle porte bien malgré elle. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle peine à retrouver un poste. C’est donc avec toute l’énergie de sa conseillère pôle emploi qu’elle se retrouve en formation coiffure. Mais il semblerait que la coiffure ne soit ni un succès ni une passion ! Ce qui met sa conseillère à bout de nerfs ! Que va t-elle bien pouvoir faire ? C’est tout à fait par hasard que sa passion pour la photographie est évoquée et l’amène à une éventuelle piste pour un job. Oui, sauf que, même si Noémie semble plutôt douée, elle n’est que débutante dans le domaine. La chance est avec elle ! Des mariés cherchent à la dernière minute un photographe remplaçant ! Noémie se retrouve ni une ni deux à préparer sa valise, son matériel et direction la Bretagne pour trois jours de « festivités ». Mais le Drame qu’elle a subit quelques mois plutôt semble la hanter jusqu’au fin fond du petit bled où elle doit séjourner. Et impossible d’y échapper, ce travail elle en a besoin ! Et la rencontre inattendue d’une charmante grand-mère pourrait bien changer le cours des événements pour Noémie…

Je vous entend d’ici chers lecteurs ! N’aurais-je pas oublier de préciser un peu les choses ? Non, je n’ai pas perdu la tête ! Quel est ce Drame ? Mystère… Que les mystères sont bons à garder pour éveiller votre curiosité. Si je vous racontais tout, vous n’auriez plus plaisir à lire ce livre, n’est-ce pas ? Et si au contraire, vous pensez que j’en dis trop. Et bien, rassurez-vous, il n’y a là de quoi vous mettre seulement en appétit. Les amuses-bouches ouvrent l’appétit, c’est bien connu 😉
Pour en revenir à notre lecture, vous trouverez ce roman frais et pétillant. Comme toujours, la plume de Juliette Sachs se veut à la fois drôle et intrigante. Avec des personnages hauts en couleurs !
Vous ne serez vraiment pas déçus par cette lecture. Vous adorerez l’écriture de notre auteure. Et vous foncerez dévorer tout ses livres un à un, j’en suis persuadée !

Alors chers lecteurs, soyez philosophiques, cherchez l’autruche et découvrez un style formidablement chatoyant 😉