questcequonattendpourlire

« Il n’y a pas de manuel d’instructions, il n’y a que cette réalité perceptive que nous allons changer et en cela, nous sommes quasi obligés de nous perdre. Où sont nos repères ? Ils sont là, mais ils sont vides. S’accrocher, se battre, ce n’est plus possible, nous le savons au plus profond de nous-mêmes. »

Avez-vous déjà entendu parler de la nuit noire de l’âme ? Peut-être l’avez-vous vécue ? Ou la traversez-vous en ce moment même ? 
Il existe autant de nuit noire de l’âme que d’êtres spirituels ! Car oui, il s’agit bien de spiritualité. Nous sommes des êtres spirituels venus s’incarner sur terre pour vivre une expérience humaine. Et si vous êtes en plein éveil, ça vous l’avez déjà compris ! Mais est-il impérativement nécessaire de vivre cette nuit noire de l’âme pour s’élever spirituellement ? Non, ce n’est pas un passage obligé. Cette nuit noire de l’âme est là pour nous ramener à ce qui est essentiel dans cette vie. Et même si cela s’apparente quelque peu à une dépression, il faut savoir faire la différence entre l’appel de son âme et une maladie psychiatrique. J’aimerais vous donner des conseils, mes chers lecteurs ; mais je ne suis ni médecin ni une personne ayant traversée ce que l’on nomme « la nuit noire de l’âme ». Ces quelques petits mots très sombres seraient-ils en faite porteurs d’une lumière positive ? Le meilleur de la personne et de son âme, ne seraient-ils pas prêts à être révélés dans cette incarnation ? C’est avec ses mots qu’elle pose sur ses maux que notre auteure nous embarque dans cette mêlée de pensées qui traversent son cœur et son esprit. Une écriture à deux personnes. Une écriture fluide. Une écriture empreint autant de force que de fragilité. Une plume sensible et à cœur ouvert sur le chemin de son âme. 
Mes chères lectrices et chers lecteurs, je vous laisse découvrir ce livre intense en réflexions qui tend à réveiller les êtres spirituels qui sommeillent en chacun de nous. Bonne lecture.

« Un jour, au collège, ma prof de français nous a demandé d’écrire le portrait de quelqu’un. La personne de notre choix. L’objectif était pédagogique. Ça pouvait être une star de cinéma, un athlète, une personne qu’on admire… J’ai choisi Mon Frère bien sûr. Quand je lui ai dit, il a souri. Discrètement. Un sourire fugace, dont émanait de la fierté, peut-être un peu d’orgueil aussi. J’ai écrit tout ce que j’aimais en lui et tout ce qui faisait que je ne serais jamais à la hauteur de ses principes de vie. J’ai écrit son assurance et sa supériorité, sa bienveillance et son calme, sa cohérence et sa modération en toute chose, sa maîtrise des émotions, sa profonde intelligence, son humour… Sa supériorité de grand frère. J’étais fier de ma rédaction. »

Toutes les familles ont leur histoire. Et celle de notre personnage est singulière (ou pas). Cadet d’une fratrie, il idéalise ses grands frères à qui il voudrait ressembler. C’est devenu adulte qu’il retrace sa vie depuis son enfance et brosse un portrait juste et fidèle de chacun des membres qui composent sa famille. Une famille unit jusqu’au jour où le réveil d’un souvenir va faire voler en éclats ses liens qui les unissaient. Comme si tout cela n’avait été qu’un leurre, comme si ce souvenir remettait toute une vie en question. L’effroi envahit notre personnage. L’incompréhension gagne le reste de la famille liée désormais par un terrible secret prêt à être dévoilé. 

Mes chères lectrices et chers lecteurs, je ne vous en dirais pas plus quant à ce secret qui brise le tabou de toute une vie. C’est à vous de le découvrir ! C’est au cœur de ce secret que vous comprendrez cette histoire familiale si construite au départ et qui pourtant laisse souvent place à l’interrogation quant à la dualité des émotions qui transparaissent. Un paradoxe entre une nostalgie marquée par le passé et un évident détachement profond qui s’installe. La Révélation sera annonciatrice d’un nouveau tournant de compréhension dans l’histoire. Une histoire volontairement décousue qui vous paraîtra limpide a un moment donné.
« En morceaux » porte de droit son nom. Il peut en être autrement quand le malheur vous touche, quand la mémoire vous revient, quand tout part de la famille ! 

« Chaque enfant portait son passé, à l’Officium. Parfois gravé a même la chair. Mais personne ne connaissait réellement celui d’Andréa. 
La pergula possédait autant de tables et de chaises qu’il y avait d’enfants logés à l’Officium. En l’occurrence quatorze, âgés de six à dix-sept ans. »

L’Officium est un orphelinat destiné à accueillir les enfants touchés par la Lumière. Des enfants dotés d’un don particulier. On pourrait croire que cet établissement est un privilège autant que leur don ! C’est un leurre. Pour la plupart, ces enfants on été retirés de manière brutal à leur famille pour être placés. Méprisés par le reste de la population, ils sont mis à l’écart et utilisés seulement et uniquement par intérêt que leur don peut apporter. Exploités ? Sans liberté ?

Ce n’est pas souvent que je m’aventure dans la littérature Fantasy. Et c’est un énorme coup de cœur pour cette saga qui ne fait que commencer. Oui, c’est un premier tome et je l’espère, le premier d’une longue série. C’est dire si ce roman m’a captivée ! Le mot juste serait transportée. Car, mes chères lectrices et chers lecteurs, vous vous verrez projeter dans un monde complètement inconnu où tout semble imaginable et pourtant rien ne l’est. Comment est-ce possible ? La magie est partout et elle ne semble pas faciliter les êtres qui vivent ce monde. 
J’aimerais vous en dire plus, chers lecteurs, croyez-moi. Je ne suis toujours pas revenue de cet univers. Et si la magie ne règne pas en leurs lieux ; elle règne encore dans mes yeux. C’est une pépite qu’il vous faut absolument découvrir ! 
Et c’est sur ces quelques mots, loin d’être suffisant, que je vous souhaite un fabuleux voyage dans l’univers Fantasy de notre auteure Ielenna.

« Peux-tu nous aider ? Tu nous dois bien ça. Explique à quel point nous sommes à la fois facile à comprendre et complexes dans notre variété de comportements. Explique que, si nous sommes les êtres les plus mignons quand nous sommes chatons, nous méritons mieux qu’une gloire éphémère sur Internet. Nous sommes riches d’un répertoire presque infini de comportements, et cette richesse fait aussi notre fragilité. Toi qui nous as soignés, nous te donnons la mission de décrypter cette folie autour de nous et celle qui est parfois en nous, d’expliquer comment ce que nous sommes peut déclencher de la souffrance psychologique. Et que, si notre cerveau est assez complexe pour nous permettre de nous adapter à presque tout, il est assez fragile pour parfois nous rendre «fous» ».

C’est ainsi que commence l’histoire de ce livre. Par une mission très singulière de révéler au monde qui sont nos chats. En avez-vous d’ailleurs ? J’ai personnellement un chat. Un amour de chat, que je chéris comme un membre à part entière de ma famille. Je le dis souvent « c’est mon bébé ». Suis-je atteinte ? Certains le diront, d’autres le comprendront et d’autres encore se reconnaîtront. Cela dit, il ne s’agit pas ici de ma folie mais bien de celle des chats. Et bien qu’au premier abord je pensais qu’on allait découvrir l’aspect général des chats, ce livre est bien plus complexe et plus intéressant qu’il ne le s’avérait être au départ. Car comme tout être vivant, le chat peut aussi être atteint de maladie mentale. Et oui ! Bien qu’il soit logique après cette lecture de le conclure ainsi, je n’y avais pas vraiment pensé jusqu’ici. 
Claude Béata est vétérinaire et a consacré sa vie aux animaux. Mais sa spécialité est la psychiatrie vétérinaire et ses analyses sont aussi curieuses qu’incroyablement fructueuses. Riches de ses rencontres entre chats et amoureux des chats, il exploite toutes ces données pour venir en aide à nos petits amis les félins. Alors que parfois, il serait plus facile d’avoir recours à l’euthanasie pour abréger certaines souffrances incompréhensibles, des solutions existent entre traitements et thérapies comportementales. 
Mes chères lectrices et chers lecteurs, si tout comme moi vous êtes « fous/folles » de votre chat, que son bien-être vous importe plus que tout, ou que tout simplement vous êtes curieux d’en apprendre plus ; il est temps pour vous d’ouvrir ce livre et de vous laisser porter par cet authentique récit que nous offre Claude Béata, un spécialiste incontournable de nos meilleurs amis à quatre pattes ! 
Très bonne lecture à vous.

« Le plus de votre radio préférée : que se passe-t-il réellement au Louvre ? Depuis fin septembre le site web du monument le plus visité de France est inaccessible. Tapez l’adresse sur internet, la page d’accueil vous annoncera invariablement, certes en 16 langues, que le site est en cours de reconstruction. Beaucoup plus grave : selon nos informations, de l’eau s’infiltre jour après jour dans les sous-sols du palais sans que rien ne puisse en arrêter la progression et sans que personne ne puisse comprendre de quoi il en retourne. (…) C’était une exclusivité de votre radio préférée. »

Le Louvre est en train de subir une catastrophe qui pourrait bien devenir dramatique. D’autant plus qu’une exposition est attendue incessamment sous peu. Et l’information ne sera pas tenue secrète bien longtemps… 

Mes chères lectrices et chers lecteurs, je ne peux malheureusement vous en dire plus. L’intrigue semble accrocheuse au première abord, et ça l’est ! Mais l’histoire tend en longueur et peine à démarrer. Beaucoup trop de personnages semblent mêlés à cette affaire et d’autres éléments y sont institués sans en comprendre le lien. Je dois vous l’avouer que c’est un service presse que je n’ai pu boucler. C’est rare, mais ça arrive. Et mon honnêteté envers vous sera toujours fidèle. Mais comme je le dis souvent aussi, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Je n’ai pas été captivée par ce récit, c’est un fait ; vous, vous pourriez très bien l’être ! 
Je m’attendais à plus d’action. Il faut dire que le titre nous incite à cette pensée d’emblée, qu’en pensez-vous ? Pour autant, les chapitres se suivent donnant, certes des explications sur la situation, mais sans rebondissement étonnant. Aurais-je dû poursuivre ma lecture pour aboutir à ce que j’espère ? C’est possible. Mais je n’y prenais malheureusement pas de plaisir. Et mon but premier, c’est justement le plaisir de la lecture et de vous le faire partager. C’est le jeu. On ne peut pas tout apprécier.
Je vous souhaite une très bonne journée. Et surtout de trouver les émotions tant recherchées à vos lectures ! 

« Sa vie reprit son cours habituel et dans l’immédiat rien ne la perturbait mis à part ses états d’âme, ce qui finalement suffisait simplement. Elle n’avait besoin de personne pour demeurer cloîtrée dans celle-ci. Elle observa le train qui passait avec toutes ses opportunités, elle souhaitait y grimper, mais elle restait figée par ses pieds englués dans son quotidien (…) »

Clara est une femme et une mère dévouée. Elle s’occupe de son mari, de ses deux enfants et de son épicerie. Nous sommes dans les années soixante-dix et ce qui parait être une dévotion n’est qu’en faite une soumission. La place faite aux femmes est celle dédiée au foyer plus qu’à la société. Qu’importe, Clara mène sa routine bien que ses pensées rêvassent. 
Lorsqu’elle recherche une employée pour l’aider au magasin, elle fait la connaissance de Nietta. Tout son contraire ! Une femme libre qui décide et mèner sa vie comme elle l’entend. Une rencontre qui va radicalement changer sa vie ! Tout comme la mort de son fils cadet…

Un livre porteur d’ambitions pour toutes ces femmes où l’époque, la société, le jugement, le regard des autres… les contraintes à vivre une vie qui n’étaient pas la leurs. Des femmes dont la parole n’avaient que peu d’importance du moment qu’elles s’occupaient de leur mari, leurs enfants et leur maison. Notre auteure, Marjolaine Sloart, nous invite à replonger dans cet autre temps qui n’est finalement pas si lointain. Dur constat, n’est-ce pas ?
Clara incarne parfaitement cette femme qui souhaite révolutionner sa vie. Une avant gardiste. Une féministe qui œuvre pour avoir sa propre liberté au même titre que chacun et chacune. 
Mes chères lectrices et chers lecteurs, entrez dans cet « anté-mouvement ». Notre héroïne subira quelques dommages collatéraux. Les regrets l’a rattraperont. Mais son choix sera sans remords ! Tout les tourments de sa vie seront dévoilés : amour et amitié. La liberté a t-elle un prix ?
L’opinion est à vous, mes chers lecteurs !
Bonne lecture.

« Je n’ai plus la force de souffrir. Je n’ai plus la force d’avancer. Je n’ai plus envie de réfléchir. Je veux juste me libérer de ce poids qui s’appelle la vie. Je vous en prie, avancez pour moi. Je suis fatiguée, j’ai 23 ans, j’ai 100 ans. J’ai été heureuse avec vous trois mais j’ai perdu la foi. Je vous aime mais j’ai trop de haine envers ma vie. Je veux que mon périple se finisse. Je suis désolée mais ma naissance est un acte égoïste. Je finirai ma vie pareil, telle une égoïste qui abandonne. »

Des paroles qui s’apparentent à en être les dernières. A 27 ans, Amandine met fin à ses jours. Une vie qu’elle aura affrontée jusqu’au bout de ses tourments les plus profonds et dévastateurs. Une jeune femme éviscérée par la vie. Une mère bouleversée de chagrin…

C’est une maman comme les autres. Un désir profond de fonder une famille, sa famille ; mais pour qui le chemin est long et les rendez-vous médicaux pas très concluant pour le moment. C’est à cette période de la vie que l’agrément tombe. Une bonne nouvelle. Une félicitée. Amandine est l’enfant tant attendu par ses parents adoptifs. Des parents qui iront au bout du monde pour vivre cette naissance hors du commun. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, quelques mois après Amandine sera la grande sœur d’un petit bébé né naturellement. Une famille heureuse. Mais un bonheur qui va se fragiliser avec les années. Le comportement d’Amandine bousculera les siens de part son agressivité soudaine et son humeur changeante. D’une adolescence difficile, un diagnostic probable sera posé par la suite. Et c’est le début d’une longue errance médicale mais c’est aussi le début de l’enfer pour cette famille désemparée.

Bien plus qu’un simple récit, c’est un témoignage bouleversant. Celui d’une femme et d’une mère décontenancée et perdue face au comportement de son enfant. Mais d’une volonté sans faille quant au combat qu’elle doit mener. Une responsabilité ? Un mental d’acier ? Une dévotion ? Il est surtout question d’amour inconditionnel ! On aurait toutes les raisons de se poser les questions existentielles liées à son adoption ; pour autant les réponses se situe t-elle là ? Elle est sa fille. Et ni ses origines, ni le sang, n’y changeront quoique ce soit. Et cet amour mettra bien à mal celui de son couple…
Un livre exceptionnel, une plume si habile des mots et d’une émotion si intense que nous sommes submergés par les larmes. Que l’on soit parent ou non, on ne peut rester insensible à l’empreinte que ce récit laisse sur notre cœur. Et même si cette fin tragique est annoncée dès le début, comprendre cette descente aux enfers que subit chacun des membres qui relie cette famille semble irréel. Colère, violence, incompréhension… sont les témoins de ce temps vécu. Pour autant, ce qu’il en reste n’est que chagrin et amour éternel pour ceux qui l’ont aimée.
Mes chères lectrices et chers lecteurs, je n’ai qu’une seule chose à rajouter : vivez cet amour le temps de ces quelques pages ! Écrit par le coeur d’une maman avec ce qui reste de mots de son enfant.

« Les questions sont tes amies, les doutes sont tes alliés, et ta difficulté à répondre n’est pas un manque de connexion avec toi. C’est au contraire une réponse importante concernant ta relation avec toi. Demande-toi par exemple : « Ai-je peur de me découvrir ? » ou « Est-ce que je me sens capable d’affronter la réponse seul ? »
C’est un premier pas vers toi, vers qui tu es, vers ta véritable identité. »

Dernière chronique de l’année !!! Et pas des moindres puisqu’il s’agit de vous parler du dernier né d’Isabelle Cerf « Le pouvoir insoupçonné de tes blessures et de tes blocages ».
Si tout comme moi, la spiritualité vibre en vous : restez connectés. Si c’est une spécialité qui vous intéresse et/ou que vous souhaitez vous développer sur le sujet : restez aussi, vous êtes au bon endroit.

Isabelle Cerf, Isabelle Cerf… comme je vous admire… J’ai le droit de le dire hein ? Oui, notre auteure rentre dans le top 3 de mes auteurs préférés mais aussi des personnalités en matière de référence en spiritualité. Bien connu pour ses oracles, que d’ailleurs je vous recommande ; je suis une inconditionnelle de son tout premier livre « Le guide du Lightworker ». Toujours sur ma table de chevet, le cadre de référence d’Isabelle Cerf m’a permis de définir le mien. Comprendre, apprendre et s’affirmer ; voilà ce qu’est ce livre : UNE PÉPITE ! Mais revenons à ce livre sortit il y quelques semaines…
Et j’ai pris beaucoup de temps pour enfin écrire cette chronique. Car, oui, ce livre je l’ai entre les mains depuis sa parution dans les librairies. Mais il est des livres qu’il est bon de lire et relire, de questionner encore et encore, puis d’analyser et S’analyser. Car rien n’est simple en spiritualité ! Et même si tout coule de source comme une évidence, le travail pour s’apprivoiser est long et souvent semé d’embûches. Et les émotions (surtout les émotions) sont difficiles à comprendre et à accepter. Et voilà de quoi parle ce livre, que vous avez peut-être vous aussi entre vos mains : d’émotions. Et comment se dépasser pour se surpasser. Vaste sujet n’est-ce pas ? Surtout pour une hypersensible comme moi ! Vous les connaissez ces montagnes d’émotions ? Toutes plus opposées les unes que les autres ? Ce sentiment de devoir les digérer ? Mais c’est comme si vous avaliez de travers, une fausse route ? Et que pour avancer vous passez par d’autres sentiments pas forcément très agréable ? Bienvenue au club des hypersensibles ! Voilà que je m’égare un peu sur le chemin de ma propre réflexion…Vous comprenez toujours tout à vos émotions ? Et avons nous le temps de se poser cette simple question ?!!!
Entre métro boulot dodo, nos journées sont déjà bien remplies et surtout très rythmées, n’est-ce pas ? Pourtant, il serait juste de pouvoir se poser un instant, rien qu’un instant, à la rencontre de nous-mêmes. Et notre auteure, nous donne clés en main, des pistes de réflexions qui nous aideront à avancer sur notre quête personnelle. Attention ! Bien que ce livre soit un outil (indispensable) qui vous facilitera la vie quand aux bonnes questions à se poser et aux réflexions à mettre en place ; il n’est pas question de vous mâcher le travail avec une solution toute prête ! Il s’agira de trouver votre PROPRE méthode à partir d’un cadre proposé et construit. Maintenant, c’est à vous de jouer ! 

« J’étais une enfant sauvage, les cheveux en broussaille, le corps hâlé de vent et de soleil, l’hiver gercé de froid. J’étais gaie, je chantais, et je crapahutais tout le jour, de-ci de-là comme un chiot que la curiosité amène à l’autre bout du monde, suivant un mulot, puis une sauterelle, des grenouilles encore à moitié têtards, des colonies d’échassiers courant sur l’eau, de… »

Des paroles au passé. Des pensées d’une femme meurtrie par la vie qui la malmène. Ballotée d’un point à l’autre. D’une personne à une autre. D’une mère à un père. D’un père à un amant. Vers une destinée écrite pour elle, pour ce qu’elle est. On la cache, la dissimule, la possède : elle est un secret que l’on tient à garder pour soi. La mer lui manque. Chanter la révèle mais surtout chanter la révélerait ! Mais à qui ? A quoi ? Et pourquoi ? Cette jeune femme si sauvage est « sereine »…
Un mot bien mystérieux où le mythe et la fiction se mêle à la réalité de cette histoire.

Mes chères lectrices et chers lecteurs, ce livre est une ôde à l’histoire littéraire. Inspiré de L’Odyssée de Homère, un grand classique, ce récit nous embarque littéralement sous les souvenirs d’une plume si particulière, d’un conte mythologique, de héros hors du commun.
Un ouvrage qui lui aussi pourrait bien devenir un classique !?
Bien qu’un peu long parfois, je dois l’avouer, ce livre reste captivant. Plus nous avançons dans l’histoire, plus nous découvrons le destin de notre personnage et plus les péripéties font rages ; ils nous tardent plus que tout d’apprendre puis de comprendre ce scénario qui se déroule mots après mots sous nos yeux. « Au-delà des mers » dévoile une âme fascinante que vous chercherez à comprendre au fil des pages, de votre lecture… Mes chers lecteurs, soyez curieux, aventureux, et lancez-vous dans cette toute nouvelle conquête livresque ! 

« J’avais 15 ans lorsque mon père m’avait raconté pour la première fois qu’il avait fui le Cambodge à cause des Khmers rouges. Et que ces Khmers rouges étaient des communistes. Seulement, pour moi être communiste signifiait « vouloir partager ». »

Voilà commence l’histoire de la famille de notre auteure, Catherine Ngo. Une adolescente, qui à l’époque, ne comprenait pas tout à fait ses origines ou en avait pas totalement conscience. Mais qui, aujourd’hui, la trentaine passée, prend le temps de mettre des mots sur le vécu de sa famille, leurs ressentis, les siens… à travers leurs émotions : son héritage.

Retracer l’histoire de toute une vie de famille mais aussi de tout un peuple nous transporte dans un tourbillon d’émotions d’une rare tristesse. Les années soixante-dix auront marqué physiquement et psychologiquement tant d’hommes et de femmes réduits à la fuite pour certains, à l’esclavage pour d’autres ; tout ça par la force d’un homme au pouvoir et aux idéaux inhumains. Les mots ne sont, à mon goût, pas assez forts et puissants pour décrire l’horreur vécue et les conséquences sur toute une population et tant de générations. 
Il est encore plus frappant de se rendre compte que tout cela ne remonte pas à si loin dans l’Histoire et que la cruauté humaine est toujours d’actualité. 
Mes chères lectrices et chers lecteurs, si la perpective de vivre ou revivre la terreur que le Cambodge a dû subir ne vous fait pas peur, je vous recommande vivement de lire ce témoignage. Un témoignage bouleversant, sensible qui vous emportera à coup sûr dans une colère incontrôlable ; mais qui apportera aussi l’espoir de toute une famille qui s’est battue coûte que coûte pour s’en sortir ! Un récit à ne pas manquer et surtout pour ne pas oublier.
Je vous souhaite une bonne lecture.