questcequonattendpourlire

« On doit être mercredi, mais au milieu de nulle part, quelle importance ça a de savoir que l’on est mercredi ? On pourrait être lundi ou jeudi, qu’est-ce que cela peut bien faire ? Je suis toujours dans cette pièce, pièce que je connaît que d’hier.
(…)
Il n’y a toujours personne. Tout est en couleur, mais semble être en noir et blanc, car j’ai l’impression d’être allé dans le passé, allé, pas revenu car je suis dans un temps où je ne suis pas encore né. »
 
Un soir, comme tous les soirs, Audrey et Timothée dinent avec leurs deux filles. Mais ce soir-là, ne se passe pas comme tous les autres soirs… Timothée s’effondre brusquement. Lorsque sa femme le retrouve à l’hôpital, Timothée est dans le coma. La raison ? Aucune. Du moins aucune raison n’est apparente pour les médecins.
 
En parallèle, nous suivons une histoire, étrange, voire mystérieuse, d’une personne qui se retrouve dans une époque où elle ne doit pas être. Qui ? Comment ? Pourquoi ? 
Alors que l’on pense suivre le coma de Timothée, celui-ci se réveille aussi brusquement qu’il s’est effondré et le mystère reste toujours entier.
 
Mais que se passe t-il dans ce livre ! Rien ne se passe comme, nous lecteurs, nous nous l’imaginons ou plutôt comme l’auteur, Alexandre Rabor, aimerait nous le faire croire. Un récit et une écriture aussi mystérieux que réussis. Nous restons scotchés par les événements qui s’enchaînent et qui nous laissent sans voix. On se prend au jeu de l’auteur et de ses personnages, entourés de bien des secrets que l’on ne demande qu’à percer. Une plume fluide, légère mais efficace qui nous embarque rapidement dans cette drôle d’histoire avec une fin qui s’annonce aussi inattendue que surprenante. 
Je vous le dis, chers lecteurs, je m’attendais à tout sauf à ça ! Oserez-vous plonger dans cet étrange récit…?

« Si le principe était autorisé, la publicité de la pilule contraceptive était interdite, sauf dans les revues médicales, et il faudrait encore attendre plusieurs années avant son autorisation sur le marché. Mais le fait était là. Après cinquante ans d’asservissement aux lois de la génétique, les femmes desserraient le carcan et amorçaient le grand tournant de la révolution ovarienne. Elles n’étaient plus considérées comme d’horribles criminelles parce qu’elles réclamaient le droit de ne plus être des machines à procréer. »
 
Marianne n’a que quinze ans lorsqu’elle perd tragiquement ses parents dans un attentat. Son père était un militant. Après avoir connu la seconde guerre mondiale. Il se battait contre cette nouvelle guerre affligée à l’Algérie. Il ne la comprenait pas et il le revendiquait. Elle lui coûta la vie, à lui et à sa femme lors d’une simple sortie par manque de vigilance. 
 
Marianne est recueillie par sa sœur, Ninon. Tout se passait bien jusqu’à ce que Ninon se marie avec Richard. Un homme inconvenant ; loin de l’image du père bienveillant qui restait en mémoire à  Marianne. Richard a une vision étriquée et très pratique de la femme ; faite pour enfanter et rester à la maison pour s’occuper des enfants. A quoi bon travailler quand un homme peut entretenir sa femme ? Je vous le demande…?
 
Marianne, elle, revendique la liberté de la femme et son égalité avec l’homme. Elle se décidera à faire des études de droit. 
Elle sera toujours soutenue dans son désir d’indépendance par sa grande tante, Gilberte. Une femme libre qui dirige le journal « La voix des femmes ».
 
Marianne sera aussi confrontée à une autre réalité de son époque en partant aux Etats-Unis. Elle fera la connaissance d’une nouvelle communauté « Peace and Love ». Une jeunesse militante contre la Guerre du Vietnam. Elle y rencontrera aussi son premier amour…
 
L’auteur, Alain Leblanc, nous (re)plonge dans une époque d’après guerre en plein bouleversement politique où les changements de mentalités s’opèrent et s’installent progressivement dans cette nouvelle société. Ce livre est une pépite historique. Il marque un tournant dans l’évolution de l’indépendance des femmes et de la revendication de leurs droits. 
Un combat féministe mené de front par des femmes qui veulent pouvoir travailler, enfanter quand elles le désirent et ne dépendre que d’elles mêmes financièrement. Et ce ne sont que quelques points soulevés dans ce roman. 
 
A savoir aussi que ce roman est le troisième d’une trilogie sur le combat et la place des femmes dans la société. Les deux précédents se situant à l’époque des deux premières guerres mondiales. C’est dire à quel point depuis quand les femmes se battent pour obtenir respect et égalité face aux hommes.
 
Un combat loin d’être terminé quand on voit le nombre de femmes qui meurent chaque jour sous les coups de leur compagnon, le nombre de femmes qui se font agresser sexuellement. Un combat qui perdure depuis de nombreuses années et qui tend à se poursuivre, voire à s’installer, encore aujourd’hui au XXIe siècle, j’ai envie de dire malheureusement. 
Encore combien de lutte pour que les femmes se fassent entendre et respecter ? Qui a décrété que l’homme avait pouvoir sur la femme, qu’elle était sa chose ? Parce qu’aujourd’hui toutes les femmes se sentent concernées et que toutes femmes peuvent être touchées n’oublions pas ce numéro qui peut nous aider 3919 !

« - Je voudrais un prince charmant, un vrai, qui ne se transforme pas en crapaud.
Morgane éclate de rire.
- Toi, tu as regardé trop de Disney. C’est dangereux, ils devraient penser à faire défiler une alerte en bas de l’écran pour prévenir des risques encourus en cas d’abus, comme pour la malbouffe.
- C’est clair. Elle s’attend à quoi notre Clo-Clo ? Qu’il lui offre une pantoufle de vair, ou qu’il vienne la réveiller avec un baiser au milieu de sa forêt ? »
 
Clothilde est une jeune femme qui vient de prendre ses nouvelles fonctions dans une nouvelle entreprise. Un tantinet stressée, elle commence son premier jour en tant que chef de projet dans le BTP. Un secteur essentiellement masculin. Une aubaine pour ses amies qui y voient là l’occasion d’y trouver peut-être l’amour. Hors de question pour Clothilde ! Pour elle, l’amour s’est fini. Elle préfère terminer vieille fille que de cumuler de nouveaux échecs et de nouvelles souffrances.
 
Mais c’était sans compter sur l’arrivée de Hugo dans sa vie. Elle l’a rencontré à l’espace détente-café du bureau et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne l’a laisse pas indifférente. Alors que les flirts commencent entre ces deux-là, Clothilde était loin d’imaginer que Hugo était le boss de son boss !
 
Pour en rajouter une couche, Clothilde apprend également que son ex se mari, et pas avec n’importe qui… !
 
Heureusement, Clothilde a des amies en or sur qui elle peut compter et qui peuvent compter sur elle aussi. Une amitié de longue date. D’ailleurs, l’une d’elle se mari et c’est toute une organisation !
 
Voilà un bon roman ! Amour, amitié et franche rigolade : on ne s’ennuie pas d’une page à l’autre. Et le personnage de Clothilde est si bien dessiné… à la fois drôle, maladroite et gaffeuse, rien ne lui est épargné, pas même l’amour. Clothilde est une rêveuse. Elle rêve du grand amour, du prince charmant mais ses déceptions l’on mise en retrait de tout cela et n’espère plus rien de l’amour. Oui, mais jusqu’à quand ? Serait-il possible qu’un homme lui fasse changer d’avis ? A voir ou plutôt à lire… 😉
 
L’auteure, Alex Kin, nous embarque dans une comédie romantique feelgood à ne pas manquer. Croyez-moi, vous ne serez pas déçus si tout comme moi vous êtes fan de ce genre d’histoire. Une écriture simple et drôle, remplie d’émotions que nous vivons en montagne russe. Une lecture fluide et attachante qu’on ne voit pas défiler les pages. Tellement bon pour le moral, qu’on n’en redemande encore et encore. Merci à l’auteure pour cette belle lecture. Un conseil ? Foncez !

« Parvenue au coin de la rue, elle les vit, les rapaces, les charognards. Les paparazzis étaient là, ils la guettaient. Avides d’une photo d’elle, d’un morceau de chair à vendre au plus offrant pour satisfaire l’insatiable appétit du public. (…) Elle se précipita vers le magasin de décorations de Noël en face de son appartement (…) et se cacha tremblante derrière le comptoir de la caisse enregistreuse. Les yeux fixés sur une boite cabossée, elle se replia sur elle-même dans l’espoir de disparaître. »
 
LiNa est une popstar reconnue aux Etats-Unis et adulée des adolescents. Mais elle est aussi connue pour ses frasques et ses déboires à répétition. LiNa ne supporte plus son succès dans lequel elle berce depuis son plus jeune âge.
LiNa est, certes, une chanteuse, une marque aussi ; mais c’est avant tout une personne et surtout une femme. Et qui est cette jeune femme d’ailleurs ?
Son mal-être va s’amplifier lorsqu’elle va se retrouver sans voix et qu’une opération va s’imposer.
Malgré tout, sa voix reste absente…
 
C’est contre toute attente, et tout hasard, que LiNa va tomber sur Nicolas et son fils de cinq ans Jay.
En fuyant les paparazzis, c’est trois-là vont se retrouver dans un camping, comme une famille en vacances. Et LiNa retrouve des sensations et des émotions qu’elles ne connaissaient plus. Les avaient-elles déjà connues d’ailleurs ?
Et très vite, une relation va naître entre LiNa, la popstar Américaine et Nicolas, le Frenchie de Floride. C’est un attachement très fort et très intense qui va se lier entre nos trois personnages.
 
Mais voilà, ils le savaient, le rêve ne durerait qu’un temps et le présent les rattraperait !
LiNa est retrouvée par son manager qui lui n’est pas venu seul… C’est le grand retour de la mère de Jay dans la vie de Nicolas. Absente depuis si longtemps, elle revient avec un lourd secret et prend Jay avec elle. A cet instant, la vie de Nicolas bascule de la vie en rose au trou noir…
 
Il est temps que je m’arrête là dans mon résumé car le meilleur reste à venir dans cette lecture. Une lecture mouvementée, faites de rebondissements en tout genre des plus tragiques au plus touchant… 
L’auteure, Cécile Pellault, mène ses personnages là où on ne les attend pas. On se demande même, nous lecteurs, quel genre de fin nous attend ! Un livre que l’on dévore, une histoire captivante et des personnages attachants ; tout pour nous accrocher du début à la fin. Vraiment, lorsque l’on commence ce récit on est loin de s’imaginer jusqu’où il va nous embarquer et pour moi, ça, c’est une histoire réussie ! De l’imprévue jusqu’aux dernières pages… J’adore !

«  - Que se passe-il ?
Elle fit quelques pas vers lui.
- Quelqu’un arrive.
L’homme avait changé du tout au tout. Du paisible rancher, il était devenu un pistolero froid et distant. Dans son regard, il n’y avait plus aucune lueur malicieuse. On n’y décelait plus que la mort. »
 
L’auteure nous plonge au cœur du XIXe siècle dans le Colorado aux Etats-Unis. Nous retrouvons Cassie. Cette jeune femme vie seule et isolée de la ville depuis que son mari est partit sans laisser de trace. Depuis sa petite maison en bois, laissée par son père à sa mort, elle s’occupe du terrain, du potager et de ses quelques animaux.
 
Un jour, survole inhabituellement, au dessus du Canyon, non loin de là, un aigle. Quelque chose ne tourne pas rond. A dos de sa jument, Cassie se lance sur les sentiers et trouve à terre un homme gravement blessé, à peine conscient.
Non sans mal, elle le ramène chez elle et le soigne comme peut, avec les connaissances qu’elle a. Elle doute à ce moment là de sa survie.
 
Cet homme qu’elle accueille chez elle à tout d’un homme mystérieux. Atteint d’une balle et de nombreuses plaies et blessures, il traîne avec lui des armes à feu et une arme blanche. Qui peut-il bien être ? Est-il poursuivit ? Est-il recherché ?
Cassie ne préfère pas trop se poser de question et finalement en savoir le moins possible. Son devoir n’est que de soigner un homme en difficulté.
 
Ce qu’elle apprendra de cet homme ne sera que son nom : Vaughn. Elle ignore à quel point il bouleversera sa vie. Ni comment, ni pourquoi. Mais sa présence devient vite indispensable…
 
Quelle lecture ! Une première pour moi. A mi- chemin entre un western et une romance d’époque, nous nous attachons à l’histoire, à ses personnages et à l’action qui en découle. Car, oui, tout y est pour passer un bon moment sans jamais s’ennuyer. L’auteure, N.R Davoust, nous embarque non seulement dans une autre époque mais décrit également à merveille tout ce qui constitue cette époque. Une réussite ! J’ai voyagé du début à la fin. Je me suis imaginée à fond dans le personnage de Cassie ; j’ai frissonné, j’ai eu peur mais j’ai aussi ressenti son courage car être une femme seule au XIXe siècle n’est pas sans risque… 
Bref, j’ai adoré et si vous avez envie de changer un peu de genre de lecture je vous recommande vivement ce livre 😉

« En y réfléchissant bien, c’est même déconcertant de la voir au tribunal, elle semble vraiment jouer sa vie sur l’autel de justice. Dans l’intimité pourtant, on constate un changement radical. C’est une autre Ana. L’être intérieur reprend le dessus et bouleverse tout. »
 
Ana est une brillante avocate à qui tout réussie. En tout cas, professionnellement parlant ; car sa vie privée n’est pas vraiment un enchantement.
Son compagnon n’est ni un homme présent, ni un homme sensible. Il est bien trop préoccupé par sa carrière d’écrivain. Une « pseudo » carrière. Car, oui, J.Seven cache bien des choses à Ana et bien plus encore…
 
Ana se sent nostalgique du passé, d’une époque où elle se sentait vibrée par l’amour. Cet homme, elle l’avait rencontré pendant son séjour aux Etats-Unis. Mais malgré la passion qui les unissait, cet amour s’est soldé par une rupture. Une rupture dont, aujourd’hui, elle a d’immense remords… Peut-être aurait-elle pu faire les choses différemment ? Si seulement ? Mais le passé, elle ne le pensait pas comme au présent.
 
Le destin s’en-il alors mêlé ? Qui sait ? Les deux anciens amants se surprennent au hasard d’une rencontre ; et alors que l’on s’attend à un nouveau coup de foudre, une belle histoire d’amour qui va renaître et bien il n’en n’est rien. La fuite sera leur réponse.
 
Mais Ana ne s’attendait pas à ce que son ancien amour de jeunesse connaisse J.Seven son compagnon d’aujourd’hui !
 
L’auteure, Carole Foster, nous raconte une histoire d’amour au passé et au présent. Les sentiments se mêlent et s’emmêlent, et nos personnages sont sans dessus-dessous.
Ana incarne cette femme forte et indépendante qui a tout pour elle et qui pourtant en mal d’amour ne se sent pas accomplie. En ressassant ce qu’il y a eu de mieux dans sa vie, elle prend conscience de la monotonie dans laquelle elle vit et du besoin de changement.
Le hasard, les coïncidences ou le destin, peu importe nos croyances finalement, d’autres choix (ou d’autres chances) s’offrent à elle. On a l’impression que tout peut arriver !
 
La magie de la littérature, des mots et des histoires est de pouvoir nous faire vivre une autre réalité où tout est possible. Avec sa plume délicate, sensible et poétique, Carole Foster réussie à nous transporter, avec brio, au cœur d’une jolie histoire.
Prenez le temps de la découvrir. Au delà de l’histoire d’amour, vous serez surpris d’y trouvez d’autres sujets qui méritent une attention particulière 😉 Je ne peux pas tout vous dire, allez foncez ! 😉

« Leurs grands-parents avaient connu l’invasion chinoise, ils avaient pleuré l’exil de leurs parentés et amis. Les garçons et les filles avaient grandi dans la mémoire de la destruction de leur peuple. Ils connaissaient eux-mêmes l’expérience de l’humiliation, de la brusquerie. Ils vivaient quotidiennement dans la peur des armes et la hantise de voir certains de leurs compatriotes s’immoler dans les flammes. »
 
Naranbaatar n’a que neuf ans quand un étranger se présente dans sa famille…
 
La Mongolie est séparé en deux. Le sud appartient à la Chine et le Nord à la Russie. Naranbaatar vie avec sa famille dans leur yourte en plein désert de Gobi en Mongolie Intérieur. Une vie de nomade.
 
Jusqu’au jour où cet étranger débarque chez eux. Naranbaatar est en âge d’aller à l’école. Mais sa famille ne fait pas confiance au chinois… Malgré tout, Naranbaatar se retrouvera en pension.
 
Il se liera d’amitié avec deux autres jeunes garçons, tout deux également en mal de vivre. 
Ils décideront de s’enfuir de la pension… Non sans mal, ils y arriveront. Et c’est le début d’un long périple de plusieurs années qui s’ouvrira à eux.
 
Ils feront de belles rencontres mais affronterons aussi des climats extrêmes et devrons faire face à de nombreuses difficultés.
Mais rien ne les arrêtera ! Ils traverseront l’Himalaya, la Tibet, le Népal… Un détour qu’ils seront contraints de faire pour pouvoir retrouver leur famille sans se faire prendre par les forces de l’ordre.
 
Leur voyage sera leur propre école. Ils apprendront d’autres langues et s’imprégneront d’autres cultures. Finalement, l’école de la vie ne leur saura t-elle pas plus bénéfique que la pension obligatoire les éloignant de leur propre culture ?
 
Les jeunes garçons arriveront-ils au bout de leur périple ? Retrouveront-ils leur famille ? Leur amitié sera t-elle assez forte pour affronter toutes les épreuves qui se dresseront devant eux ?
 
Une livre magnifique. Un voyage plein d’émotions. Une lecture poignante. En suivant ce voyage, nous avons l’impression de partir dans une toute autre époque. L’auteur, Jean-Luc Bremond, nous décrit un paysage tellement sublime mais si changeant le tout avec beaucoup de précision. Il nous retranscrit également une situation politique qui met à mal les « petits peuples » qui cherchent seulement à garder leurs us et coutumes. 
 
A travers la romance de ces jeunes garçons, nous sommes non seulement bouleversés par leur histoire mais aussi par la vie imposée dans les minorités ethniques.
Un livre qui me change de mes lectures habituelles ; et je suis totalement conquise !

« Au ‪36 quai des Orfèvres‬, rares sont les policiers qui pratiquent une vie de couple comme monsieur et madame tout le monde. La plupart sont marqués par les enquêtes. Le rythme des journées et des semaines qui défilent sont difficilement compatibles avec une vie de famille. Certains ont réussi à trouver un équilibre entre ces deux mondes, d’autres ont échoué et ramassent les miettes de leur histoire. Pour beaucoup, exercer ce métier à la célèbre adresse devient l’accomplissement d’un rêve entretenu depuis longtemps. Mais une fois à l’intérieur, la réalité se montre bien différente. »
 
Maria est gardienne dans une résidence très huppée du 16e arrondissement de Paris. Elle travaille également pour un de ces résidents, Jean Dumon, pour qui elle fait le ménage et les repas à son domicile. Jean Dumon est chirurgien. Une vocation. Il vit dans cette résidence grâce à un héritage familiale.
 
Un matin, comme tout les matins, Maria prend ses fonctions chez Jean ‪à 6h30‬. Le chirurgien est déjà partit à cette heure-là. Mais, fait curieux, la lumière de son bureau est toujours allumée. Et quelle stupeur pour Maria lorsqu’elle atteint la pièce… le corps de son patron suspendu dans la pièce !
 
Marc et Jules, de la police criminelle, sont en charge de l’enquête. Et d’après les premiers indices, et contre tout apparence, il ne s’agit non pas d’un suicide mais d’un meurtre.
 
L’enquête bascule lorsque les membres d’une jeune femme sont retrouvés dans une benne à ordures. Qui est-elle ? 
Quels liens y a t-il avec la première affaire ?
 
C’est un véritable puzzle que les enquêteurs vont devoir reconstruire pour pouvoir comprendre  et démêler toute la logique de cette histoire…
 
Quelle affaire ! Je vous le dis ! Mais pas trop tout de même, car quel plaisir de découvrir de quoi il retourne dans ces étranges meurtres. Une enquête haletante qu’on ne peut pas lâcher. C’est bien simple, j’ai lu ce livre d’un seul trait. L’auteure, Katell Curcio, sait maintenir le suspense et notre curiosité. Une écriture, simple, fluide et légère mais assez « tordue » pour rendre la lecture excitante. Vous êtes fan des thrillers ? Vous allez adorés ! 
Bonne lecture… 😉

« Quand ai-je été heureuse pour la dernière fois ? Ce n’est pourtant pas une question compliquée, n’importe qui peut relater un des derniers moments heureux de son existence. Lorsque le psy me l’a demandé, je sui restée interdite. Le psy, lui, n’a pas eu l’air surpris. Il doit en voir passer un paquet de gens déprimés… Mais je ne suis pas comme eux, je ne suis pas en dépression, je suis simplement vide. »
 
Victoire a perdu son frère, sa meilleure amie et ses deux petites nièces dans un accident domestique tragique.
Une perte qu’elle ne parvient pas à surmonter. Bien des années plus tard, son deuil reste toujours à faire. C’est une souffrance qui l’accompagne jour après jour.
 
TOUT la ramène à de douloureux souvenirs.
 
Pour faire taire cette souffrance, Victoire décide, sur un coup de tête, de partir. Plus de boulot, plus d’appart’, plus d’attache ; seulement son sac à dos et une bonne paire de chaussure de marche. Car Victoire se lance dans un voyage, un voyage qu’elle fera à pieds, un voyage vers ses souvenirs…
Peut-être une façon, pour elle, d’entamer son deuil ?
 
Alors que nous replongeons, nous lecteurs, dans les souvenirs de Victoire ; nous avons l’impression, au fils des pages, que bien des secrets l’entoure…
 
Sur son chemin, entre ses moments de solitudes, Victoire fait aussi de très belles rencontres qui ne la laissent pas indifférentes ; à croire qu’elles ne sont pas dues au hasard.
Jusqu’où ira t-elle ? Se délivrera t-elle de son passé ? 
C’est un long parcours qu’attend Victoire qui va la remuer tant physiquement, qu’émotionnellement.

Chers lecteurs, chères lectrices, êtes-vous prêts pour ce voyage ?
 
Michèle Beck, l’auteure, nous emmène sur le chemin d’une jeune femme détruite par la perte de ses proches et qui cherche à se reconstruire. Le deuil est une chose sensible pour tout et à chacun ; et comment le gérer… qui le sait vraiment ? Victoire incarne cette personne qui cherche par tous les moyens à affronter ses peurs, son chagrin, sa colère, sa tristesse… Elle est passée par tellement d’étapes, qu’elle ne sait plus comment faire… Partir est pour elle la seule solution à l’instant T. Vivre le présent pour oublier sa douleur tout en affrontant le passé, voici le chemin qu’elle a décidé de prendre. Bien que son voyage soit un choix, les émotions par lesquelles elle va passer vont s’imposer à elle. 
 
Un livre magnifique, plein de sentiments où chacun peut se sentir concerné. J’ai été tellement émue par cette lecture, c’est une écriture réussie ; à la fois sensible, délicate et saisissante. J’aime ces livres qui romancent une histoire, certes fictive, mais empreint d’une réalité, que nous sommes envahis par une vague d’émotions. Captivée du début à la fin, c’est un récit que l’on ne veut et que l’on ne peut pas lâcher ! Je ne voulais pas que ça se termine !
Si j’ai un conseil, un seul, ne réfléchissez pas et foncez pour cette lecture incontestablement admirable.

«  On ne décide pas de gravir l’Everest comme ça, un beau matin, après avoir avalé son café et son croissant. Si on décide de se lancer dans une aventure, quelle qu’elle soit, cela demande un minimum de préparation. »
 
Janvier c’est le mois des bonnes résolutions. Mais combien d’entre nous ont vite balayé ces bonnes résolutions pour repartir dans la routine du quotidien ? Un peu près tous, non?
Ou alors ces bonnes résolutions ne tiennent pas longtemps…
 
Pour remédier à tous cela, j’ai dégoté le livre qu’il vous faut. Vous allez me dire encore un livre de développement personnel qui nous promet de nous réconcilier avec nous même ; que l’on va commencer et ne jamais finir… Enfin ça c’est mon raisonnement habituel ! Je ne sais pas pour vous ? 😉
 
Dans ce livre, nous débutons en douceur. Et à chaque étape, des temps différents pour assimiler ce que l’on apprend de soi, ce que l’on en retient et ce que l’on veut en garder.
Entre, les explications et les exercices nous avons de quoi appliquer. Avec la méditation, nous pouvons nous recentrer et lâcher-prise. Ce fameux lâcher-prise… Comment ? Et bien cela s’apprend  et avec un peu de pratique régulière on en ressent rapidement les biens-faits, je vous l’assure ! 
Vous y trouverez aussi des témoignages très intéressants, tous différents qui nous permettent à un moment où un autre de trouver écho dans celui qui nous parle le plus, celui où l’on s’identifie le plus.
 
Et pour pimenter un peu sa vie, bousculer ses habitudes, des cartes défis. Rassurez-vous rien qui ne vous mettent dans des situations compromettantes 😉 mais juste de quoi voir sa vie un peu autrement 😉
 
Mais ce que j’aime le plus dans ce livre, ce sont toutes ces citations. Elles nous boostent autant qu’elles nous amènent à réfléchir.
 
Tout y est fait pour retrouver confiance en vous et aboutir à tous vos projets (des plus simples au plus fous). De quoi démarrer une bonne année !
 
ALORS VOUS ÊTES PRÊTS ?